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Un réseau chinois spécialisé dans le piratage des communications téléphoniques par décryptage de puces (cartes SIM) a été démantelé à Ain Harrouda par le service judiciaire de la gendarmerie royale de Casablanca, a rapporté le quotidien Assabah, repris par le360.
Selon le quotidien, les suspects vendaient les cartes à des individus et à des réseaux criminels en Asie et en Europe. Ces derniers les utilisaient dans les activités illégales comme l’espionnage, l’escroquerie et le piratage.
D’après des sources proches de l’enquête, le service judiciaire poursuit ses investigations afin de déceler d’éventuelles ramifications de ce réseau criminel. Le média explique qu’après avoir décrypté les cartes SIM, il a été constaté que les deux suspects les revendaient à des personnes résidant à l’étranger, susceptibles d’être utilisé pour des activités dangereuses telles que l’écoute téléphonique ou le vol de données personnelles, y compris des informations bancaires.
L’enquête a révélé que ce réseau d’origine chinoise utilisait des dispositifs avancés pour décoder les cartes SIM marocaines par des méthodes suspectes. Grâce à ces cartes, les pirates, situés à l’étranger, peuvent passer des appels avec des numéros marocains à travers des applications comme WhatsApp, Telegram et d’autres plateformes de communication.
Le journal souligne que des centaines de milliers de cartes SIM seraient entre les mains de ces pirates, qui pourraient les exploiter pour extorquer de l’argent, causant ainsi des pertes financières considérables aux opérateurs téléphoniques marocains.
Le démantèlement de ce réseau a été réalisé par le service judiciaire de la gendarmerie en collaboration avec la brigade de lutte contre la cybercriminalité, qui a localisé l’appartement où résidaient les deux suspects. Les perquisitions effectuées dans cet appartement ont permis de saisir une grande quantité de puces téléphoniques, ainsi que des équipements électroniques sophistiqués destinés à en modifier les données.
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