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Ce mardi 8 novembre, Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique a affirmé que, pour faire face à certains problèmes que connaît le secteur du transport routier des marchandises, cinq priorités ont été fixées dans le cadre du dialogue avec les professionnels.
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Soutenir la compétitivité de l’entreprise de transport
À la Chambre des conseillers, Mohamed Abdeljalil a été interpellé sur le renforcement de la compétitivité des entreprises du transport routier de marchandises. En réponse à cette question orale, le ministre a souligné que lesdites priorités portent sur la mise en place d’une vision permettant de résoudre la problématique des véhicules du même type, mais dont le poids total en charge est différent, ainsi que sur la révision des conditions d’accès et d’exercice des professions du transport routier des marchandises. Elles concernent aussi l’élaboration d’un projet de loi relatif à l’indexation des prix du transport routier aux prix du carburant, outre la réforme et la digitalisation des données de charges.
Après avoir souligné que les problèmes structurels auxquels fait face le secteur constituent une entrave à sa compétitivité, le ministre a indiqué que son département a travaillé à la mise en œuvre de plusieurs mesures pour soutenir la compétitivité de l’entreprise de transport. Il s’agit notamment de l’octroi d’un soutien financier exceptionnel et direct aux professionnels en vue de faire face aux répercussions de la hausse des prix des carburants, de même qu’une enveloppe de 250 millions de DH (MDH) qui a été consacrée au renouvellement du parc de véhicules au titre de l’exercice budgétaire 2022.
S’y ajoutent la poursuite de la gratuité de formation pour les conducteurs avec un coût de 100 MDH annuellement, ainsi que le lancement de la couverture sociale au profit des professionnels, la simplification et la digitalisation des procédures administratives.
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Promouvoir les conditions des chauffeurs professionnels
Le chef du département a également été interpellé au sujet de la promotion des conditions des chauffeurs professionnels. En réponse à cette question, il a indiqué que le gouvernement a veillé à la mise en œuvre du chantier stratégique de la protection sociale au profit des chauffeurs professionnels non salariés. Le ministre a en outre rappelé que deux décrets ont été publiés, dont le premier est relatif à ceux qui disposent de la carte de chauffeur professionnel, hors chauffeur de taxi, alors que le deuxième concerne les chauffeurs de taxi.
Et de relever, dans ce sens, que deux conventions ont été signées entre le ministère et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour l’échange d’informations électroniques et pour fournir à la Caisse la liste des chauffeurs disposant de la carte de chauffeur professionnel. Le but est de faciliter le contact et entamer le processus d’affiliation.
Par ailleurs, le responsable gouvernemental a affirmé que son département finance un programme de formation au profit des chauffeurs professionnels et consacre quelque 100 MDH annuellement à la formation de base et celle continue. Il œuvre ainsi à assurer une formation adaptée aux conditions de la profession, à travers la révision aussi bien de sa durée que de son contenu. «Ce programme vient répondre à la demande des conducteurs professionnels», a-t-il précisé.
À cet égard, il a fait savoir que 56 centres de formation ont été agréés. Ils s’ajoutent aux centres de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).
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