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Mardi, en Espagne, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation d’un jeune homme de 18 ans, de nationalité espagnole mais d’origine marocaine, à Barcelone, pour ses présumés liens avec Daech. Ce dernier aurait été en communication avec quatre individus arrêtés en Suède au début du mois pour la préparation d’actes terroristes. Selon la garde civile, le suspect entretenait des contacts étroits avec des extrémistes répartis à travers l’Amérique du Nord, l’Asie, et l’Europe.
Radicalisation en ligne et réseaux terroristes
L’enquête sur ce jeune, qui vivait avec sa famille à Barcelone, a démarré l’année dernière. La garde civile a découvert qu’il utilisait des plateformes de messagerie cryptées pour exprimer son soutien à Daech et promouvoir le terrorisme. La décision d’arrêter ce jeune homme a été prise suite à l’arrestation, le 7 mars par les services de sécurité suédois (Sapo), de quatre suspects préparant une attaque considérée comme imminente.
Les investigations révèlent que le jeune homme échangeait avec ces individus, ainsi qu’avec un autre au Canada impliqué dans la planification d’un attentat, des manuels sur les méthodes terroristes et discutait de potentielles cibles. Il suivait des protocoles de sécurité stricts pour ses communications, utilisant des outils de cryptage pour rester anonyme et dispenser des enseignements terroristes à d’autres terroristes potentiels. L’enquête se penche également sur l’utilisation de cryptomonnaies par le suspect, soupçonné de financer des activités terroristes.
Placé en détention provisoire le 19 mars, ce jeune homme semble s’être radicalisé en ligne, un phénomène de plus en plus répandu en Espagne, sans que sa famille n’ait connaissance de ses agissements. Son arrestation résulte d’une opération conjointe impliquant la garde civile, le Centre national de renseignement (CNI) espagnol, le SAPO suédois, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) française, et Europol.
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