Accueil / Société

Tanger : projets économiques pour les ex-détenus pour terrorisme

Temps de lecture

Une prison au Maroc © DR

La Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus a distribué, ce jeudi, des projets visant à générer des revenus pour 18 bénéficiaires du programme «Moussalaha», spécifiquement conçu pour les individus condamnés dans des affaires liées à l’extrémisme et au terrorisme.

Diversité des secteurs impliqués

Ces projets, d’une valeur globale dépassant 1,14 million de DH (MDH), s’étendent à travers plusieurs domaines, incluant la couture, la restauration, la maintenance, les librairies et les services numériques. Cette démarche s’insère dans une stratégie plus vaste, élaborée en accord avec les instructions Royales, pour soutenir la réinsertion des anciens détenus et promouvoir la solidarité, l’entraide et la cohabitation harmonieuse au sein de la société.

Lire aussi : Antiterrorisme : le département d’État US reconnaît l’effort du Maroc

Le soutien de la Fondation et partenaires

Younès Tazi, le Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a souligné l’importance sociale du programme «Moussalaha», reflétant la sollicitude royale pour les anciens détenus. Il a mis en évidence le partenariat fructueux entre la Fondation Mohammed VI et la Coordination nationale de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), qui apporte un soutien crucial aux anciens détenus dans le cadre des projets de l’INDH.

Ces efforts sont essentiels pour assurer un accompagnement efficace et une réhabilitation professionnelle des anciens pensionnaires des établissements pénitentiaires, facilitant ainsi leur réintégration dans la société. Le wali a également appelé à intensifier les efforts pour garantir la réussite de ces projets, en ligne avec les directives royales de porter une attention particulière aux personnes en situation de vulnérabilité.

Un partenariat a aussi été conclu entre le Comité provincial de développement humain (CPDH) de la préfecture de Tanger-Asilah et la Fondation Mohammed VI, avec un budget de près de 1,44 MDH. Cette convention cible le soutien des petites entreprises et des projets générateurs de revenus pour les anciens détenus.

Lire aussi : Anti-terrorisme : le Maroc pour une approche multidimensionnelle en Afrique

Collaboration multifacette et impact du programme

Le programme «Moussalaha» est le résultat d’une collaboration entre plusieurs entités, dont la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), la Rabita Mohammadia des Oulémas, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), et la Fondation Mohammed VI. Jusqu’à présent, 215 pensionnaires ont bénéficié de ce programme, avec 157 d’entre eux ayant reçu des projets générateurs de revenus.

Cette initiative constitue un pas important vers la réinsertion effective et la reconstruction des vies après l’incarcération, offrant non seulement un soutien financier, mais aussi une chance de réintégration et de contribution positive à la société.

Dernier articles
Les articles les plus lu

Le Maroc participe à la 14e conférence des ministres arabes de l’Education

Société - La 14e Conférence des ministres arabes de l'Éducation, initiée par l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO), a débuté à Doha avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc.

Mbaye Gueye - 5 janvier 2025

Alerte météo : fortes averses et chutes de neige prévues de dimanche à lundi

Société - La Direction générale de la météorologie (DGM) a émis un bulletin d'alerte de niveau « orange », annonçant de fortes averses orageuses et des chutes de neige.

Mbaye Gueye - 4 janvier 2025

Taxis au Maroc : petit ou grand problème ?

Dossier - Qu’ils soient rouges, bleus ou blancs, le Maroc voit noir quand il s’agit de ses taxis ! Un secteur en perdition ?

Sabrina El Faiz - 4 janvier 2025

Tétouan : un élan solidaire pour les malades du cancer

Société - Les 11 et 12 janvier prochains, Tétouan accueillera des journées de sensibilisation organisées par l’association « Le cancer, nous sommes tous concernés ».

Ilyasse Rhamir - 3 janvier 2025

Latefa Ahrrare nommée au conseil de l’ANEAQ

Société - La nomination de Latefa Ahrarare au conseil de l'ANEAQ fait polémique

Mouna Aghlal - 3 janvier 2025

Al Haouz : des entrepreneurs escroquent les sinistrés

Société - Des entrepreneurs profitent de la crédulité des sinistrés d'Al Haouz pour les arnaquer.

Mouna Aghlal - 3 janvier 2025

Etudes à l’étranger : assouplissement des mesures de changes

Société - L'Office des changes a publié la circulaire relative aux mesures d'assouplissement du régime de voyages pour études à l'étranger.

Rédaction LeBrief - 3 janvier 2025

Casablanca: 100 Dhs d’amendes pour les pollueurs

Société La commune de Casablanca prépare le lancement d’une "police de la propreté" pour lutter contre l'incivisme de certains citoyens.

Mouna Aghlal - 3 janvier 2025
Voir plus

Héritage, la succession qui déchire

Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.

Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024

Notes de route du Sahara

Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.

Rédaction LeBrief - 4 avril 2024

L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?

Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.

Hajar Toufik - 18 mai 2023

Nouvelles du Maroc

Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.

Rédaction LeBrief - 1 avril 2024

Le racisme expliqué à ma fille

Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.

Rédaction LeBrief - 22 mars 2024

Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?

Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.

Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire