Mouvement national de grève initié par les coordinations des enseignants et protestant contre la décision du gel du "statut unifié" © DR
La réforme du statut des enseignants entame un tournant décisif. La Commission ministérielle chargée des problématiques liées au statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale et les syndicats les plus influents, ayant déjà signé un accord historique avec le gouvernement le 10 décembre dernier, ont convenu d’apporter une série d’amendements significatifs au statut des enseignants.
Les discussions ont abouti à un compromis sur les malentendus persistants, notamment le sort des enseignants dits «contractuels», la durée de travail, et les missions du staff éducatif. Les missions des enseignants ont été, quant à elles, clarifiées et limitées à l’enseignement, l’éducation, l’évaluation et la participation aux examens.
Lire aussi : Crise des enseignants : persistance de la grève malgré les initiatives du gouvernement
Un consensus pour l’évolution du statut des enseignants
La réunion a mené à des progrès notables ouvrant la voie à une série de changements majeurs dans le secteur de l’éducation. En effet, un consensus a été atteint sur plusieurs aspects cruciaux du nouveau statut.
La décision la plus notable prise lors de cette réunion concerne l’application uniforme des dispositions révisées à tous les fonctionnaires du ministère de l’Éducation. Et ce, qu’ils soient issus du statut général de la fonction publique ou recrutés à travers les académies régionales d’éducation et de formation (AREF). Cette mesure élimine la distinction préexistante entre les enseignants recrutés à l’échelle régionale et ceux recrutés à l’échelle nationale, intégrant de ce fait pleinement les enseignants contractuels dans le cadre de la fonction publique. Cette étape représente une avancée majeure dans la reconnaissance et la valorisation du rôle de tous les enseignants au sein du secteur.
Autre changement : il s’agit de l’adoption du terme «fonctionnaires» à la place de «ressources humaines» dans le statut. Cette modification terminologique, bien que subtile, revêt une grande importance symbolique. Elle reflète une perception nouvelle des enseignants, non plus comme de simples employés, mais comme des acteurs clés et respectés au sein du système éducatif.
Dans le cadre de ces réformes, le statut des enseignants a subi des modifications significatives. Par exemple, le cadre des enseignants du secondaire collégial a été retiré du statut unifié, et un nouveau cadre a été créé pour les enseignants du secondaire qualifiant, y compris ceux recrutés depuis 2016. Cette révision offre une plus grande flexibilité et une meilleure reconnaissance de la diversité des rôles et des responsabilités des enseignants dans l’éducation secondaire.
En outre, il a été décidé de maintenir les heures d’enseignement hebdomadaires actuelles, en attendant les recommandations d’une commission permanente pour l’adaptation des programmes et des curricula. Cette décision témoigne d’une volonté de préserver une certaine continuité dans le système éducatif, tout en restant ouverte à des ajustements futurs qui pourraient être nécessaires dans le cadre d’une évolution continue des besoins éducatifs. Enfin, l’examen approfondi des dossiers des fonctionnaires classés à l’échelle 10, recrutés initialement à l’échelle 9, a également été un sujet de discussion.
Une version définitive attendue à la fin de la semaine
Les négociations sur la réforme du statut des enseignants entrent donc dans une phase cruciale avec la reprise des discussions dès ce mardi. Les différentes parties prenantes sont unies par un objectif commun ambitieux : parvenir à un accord complet sur l’ensemble du texte du nouveau statut avant la fin de la semaine. Cette démarche met en évidence un engagement profond en faveur de la négociation et de la concertation, reflétant l’importance accordée à la réforme de l’éducation par tous les intervenants.
L’enjeu est de taille, notamment en raison des mouvements de grève qui se sont manifestés chez les enseignants depuis plusieurs semaines, marquant un appel pressant à des changements significatifs et durables. L’aboutissement d’un accord satisfaisant pour toutes les parties est donc attendu avec espoir, car il est vu comme un moyen crucial de mettre fin aux grèves et de résoudre des problématiques longtemps négligées.
Maroc-France : un pacte pour une coopération parlementaire renforcée
Politique - Rachid Talbi Alami, et Yaël Braun-Pivet, ont signé mercredi à Rabat un protocole de coopération parlementaire.
Ilyasse Rhamir - 11 décembre 2024Casablanca au cœur des Assises de la régionalisation
Politique - Une rencontre de concertation régionale s’est tenue mercredi à Casablanca, en prévision des 2èmes Assises nationales de la régionalisation avancée.
Ilyasse Rhamir - 11 décembre 2024Abdellatif Ouahbi face au parlement
Politique - Abdellatif Ouahbi, s’est livré à l’exercice hebdomadaire des questions orales au niveau de la Chambre des conseillers. Il est revenu sur la nécessité pour le Maroc de voter le moratoire onusien qui annule la peine de mort.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024Le Maroc soutient les aspirations du peuple syrien à la stabilité et au développement
Politique - Nasser Bourita, a déclaré que le Maroc suit de près les évolutions importantes et rapides en Syrie et soutient les aspirations du peuple syrien.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Bourita et Raila Odinga : entretien sur l’avenir de l’Union africaine
Politique - Nasser Bourita a reçu l’ancien premier ministre du Kenya, Raila Amolo Odinga, également candidat à la présidence de la Commission de l’UA.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Le RNI revient sur la loi de finances 2025
Politique - Le RNI s’est réuni à Rabat, sous la présidence de Aziz Akhannouch, qui a présenté une allocution politique abordant plusieurs questions.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Rachid Talbi Alami en Slovénie pour une visite de travail
Politique - Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, est en Slovénie pour une visite de travail.
Mbaye Gueye - 9 décembre 2024Akhannouch revient sur l’augmentation des salaires
Politique - Le gouvernement mise sur l’implication des administrateurs et cadres administratifs pour réussir la généralisation de la protection sociale, explique Akhannouch.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024La réforme du Code pénal bloquée
Mohamed Laabi - 11 février 2020AMO : simplification en vue
Politique - Le Conseil de gouvernement marocain a adopté un nouveau projet de loi (n° 54.23) modifiant la loi n° 65.00 relative à l'AMO.
Ilyasse Rhamir - 7 novembre 2024Un député du PAM s’attaque à MHE
Khansaa Bahra - 20 avril 2021Droit de grève : malgré la modification du texte, le projet divise toujours
Politique - Face à la pression des syndicalistes, le gouvernement a fait un geste visant à améliorer le projet de loi sur le droit de grève.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024Sahara : Sainte Lucie, la Dominique et Grenade réaffirment leur soutien au Maroc
Politique - Sainte Lucie, la Dominique et Grenade ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Rédaction LeBrief - 28 novembre 2024Le roi Mohammed VI préside le Conseil des ministres
Politique - Le roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres, ce mercredi 4 décembre 2024, au palais royal de Rabat.
Mbaye Gueye - 4 décembre 2024Le Roi nomme les membres du CSEFRS
Khadija Shaqi - 16 novembre 2022Un Symposium international célèbre la justice transitionnelle à Rabat
Politique - Sous le patronage du roi Mohammed VI, un Symposium international sur la justice transitionnelle a débuté à Rabat.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024