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Dans son rapport publié vendredi 31 mars, l’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a confirmé la note BB+/stable/B accordée au Royaume en avril 2021. En 2020, la note marocaine était BBB-/Negative/A-3.
Le maintien de la note de la dette souveraine du Maroc reflète selon S&P l’ efficacité «des réformes structurelles du Maroc [qui] ouvrent la voie progressivement à une économie plus inclusive».
L’agence, qui met en avant «une série de réformes favorables aux entreprises», explique que le maintien d’une perspective stable indique que les risques pesant sur le profil d’émetteur du pays sont pour l’heure mesurés.
«Les perspectives stables reflètent notre attente que les réformes structurelles en cours, la diversification économique et l’investissement devraient soutenir une croissance économique robuste et aider à contrebalancer les pressions externes et budgétaires», affirme S&P.
«L’économie marocaine a résisté à plusieurs chocs régionaux et mondiaux au cours des deux dernières décennies tout en maintenant l’accès aux financements extérieurs et intérieurs», relève l’entité basée à New York.
Prévisions
Par ailleurs, l’agence a indiqué s’attendre «à ce que le PIB par habitant augmente (près de 5.000 $ en 2026), mais restera inférieur à celui des autres économies émergentes».
Selon la même source, le PIB du Royaume devrait augmenter de 3,5% en 2023 et de 3,4% par an en 2024-2026. Pour S&P, cette hausse sera soutenue «par un rebond de la production et les performances solides des principaux secteurs du pays orientés vers l’exportation, y compris le tourisme, le phosphate et l’industrie automobile et aérospatiale».
Et S&P de relever que la dette publique nette du Maroc devrait augmenter et se stabiliser à 65 % du PIB d’ici 2026, soit une hausse de 13,5% par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. L’agence prévoit aussi que l’inflation ralentisse progressivement à 4,5% en 2023 et 2% d’ici 2026.
«Le faible revenu par habitant du Maroc met en évidence des faiblesses structurelles persistantes, y compris une importante économie informelle, de grandes disparités de revenus entre les régions et un taux de chômage élevé», souligne-t-elle.
À noter enfin que cette confirmation intervient dans une conjoncture internationale des plus rudes et au moment où d’autres économies, comme la Turquie, ont été déclassées voyant leurs perspectives de dette ramenées de stables à négatives.
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