Le Conseil régional de Casablanca-Settat a récemment pris la décision de reporter le vote sur la création de la plateforme agroalimentaire, ce qui soulève des questions sur l’avancement du projet. En effet, l’absence d’une étude de faisabilité, actuellement non lancée, pourrait entraîner un retard dans la réalisation du projet. Ce dernier, ayant pour objectif de regrouper les marchés de gros de la région, attend désormais le feu vert.
Abdellatif Maâzouz, président de la région, a suggéré ce report, une proposition que les membres du conseil régional ont unanimement approuvée lors d’une session extraordinaire le 22 novembre. Ainsi, la convention pour la création de cette plateforme moderne de commercialisation reste en suspens, prolongeant l’attente pour sa concrétisation.
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Conséquences et perspectives d’avenir
Le coût élevé du projet, estimé à 1,5 milliard DH (MMDH), est un facteur déterminant dans la décision de report. Maâzouz a remarqué que les responsables pourraient réévaluer le budget et les partenaires du projet en fonction des résultats de l’étude. De plus, la sélection du site pour la future plateforme est un point critique. L’étude envisagée doit examiner trois terrains potentiels, en tenant compte de critères variés, notamment l’accessibilité, l’aménagement, et les conditions économiques et sociales environnantes.
Malgré un délai prévu de six mois pour l’étude de faisabilité, l’indétermination actuelle concernant le prestataire pour le projet à Casablanca laisse planer une incertitude quant au début des travaux. Intégré dans le Plan d’action communal de Casablanca 2023-2028, ce projet vise à unifier divers marchés, incluant ceux des fruits, légumes, poissons et œufs. Cependant, le budget définitif et l’emplacement ne seront fixés qu’après l’achèvement de cette étude cruciale.
Pour conclure, le développement de la plateforme agroalimentaire de Casablanca, crucial pour le futur de la commercialisation des produits agroalimentaires dans la région, dépend étroitement de la finalisation de l’étude de faisabilité. Ce report, bien que nécessaire, génère des interrogations sur le calendrier de réalisation de ce projet d’envergure.