La presse arabophone du mardi 12 novembre 2024

Temps de lecture : 5 minutes

BAYANE AL YAOUME : Ghita Mezzour revient sur la stratégie numérique du Maroc à Dubaï. En marge de sa participation au salon international des technologies et des entreprises émergentes, GITEX Global 2024, dans sa 44ᵉ édition tenue à Dubaï, l’ancienne ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration a passé en revue les grands axes du «Maroc numérique 2030». Cette stratégie vise à faire du Maroc un pôle numérique à travers la digitalisation des services et un fort dynamisme dans l’économie numérique. Ghita Mezzour a mis en lumière les aspects les plus importants de cette stratégie et l’étendue de sa contribution au développement socio-économique du Royaume et de son souci d’accompagner le développement du système des entreprises émergentes.

RISSALATE AL OUMMA : La réalité de Maersk Denver. Le Maroc a de nouveau été impliqué dans la réception d’un navire soupçonné d’être chargé d’armes dans le port de Tanger. «La cargaison à transborder dans le port de Tanger ne contient pas d’armes ou de munitions militaires», a souligné Maersk dans un communiqué samedi 9 novembre. Le porte-conteneur de 300 mètres de long pour 40 mètres de large, naviguant sous pavillon américain, n’avait pas Israël pour destination finale, contrairement aux allégations de transfert d’armes vers cette destination.

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Espagne : après les inondations, annonce d’un nouveau plan de soutien de près de 3,8 milliards d’euros. Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé, lundi, que le Conseil des ministres a approuvé un nouveau paquet de mesures d’aide d’un montant de près de 3,8 milliards d’euros pour les victimes des inondations meurtrières du 29 octobre dans le sud-est du pays. Le gouvernement avait déjà annoncé la semaine dernière un premier plan d’aide de 10,6 milliards d’euros à la suite de cette catastrophe qui a causé plus de 220 décès et des dizaines de disparus.

ASSABAH : Bourita confronte Lavrov avec la carte de la souveraineté. Avant-hier à Sotchi, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a tenu des entretiens bilatéraux avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, lors de la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique. Bourita a souligné la vision du Roi pour les partenariats et le développement en Afrique et les initiatives royales au profit du continent, appelant à ce que la voix de l’Afrique soit entendue et respectée lors du Forum au niveau international.

AL AKHBAR : La grève du secteur de la santé aggrave les souffrances des patients des villes de Chefchaouen et Tétouan. La mise en œuvre d’une grève par le Syndicat indépendant des médecins du secteur public, qui a duré jeudi et vendredi derniers dans tous les établissements hospitaliers publics de Tétouan, M’diq, Chefchaouen, Ouazzane, et Al Hoceima, a aggravé la souffrance des patients. Avec une baisse de la qualité des services de santé, la durée des rendez-vous médicaux et l’augmentation du niveau de surpopulation dans de nombreux services spécialisés, les centres de santé urbains et ruraux de la région ont été paralysés.

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : L’investissement privé au Maroc reste faible et la corruption plane sur le climat des affaires. Un nouveau rapport publié hier mardi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) considère que l’investissement privé au Maroc est encore faible. Il explique que les entreprises marocaines se heurtent à des obstacles pour obtenir de meilleurs résultats en raison de l’écart de productivité du travail qui, bien qu’il ait diminué, est encore loin des standards internationaux. L’organisation a déclaré que les entreprises multinationales dans certains secteurs sont en tête de la productivité manufacturière, mais que les liens avec l’économie locale sont encore faibles et pourraient être renforcés. La valeur ajoutée locale se concentre encore sur des activités moins complexes, et les entreprises marocaines à forte compétitivité internationale sont peu nombreuses et n’exportent pas suffisamment de produits de haute technologie, même si elles exportent davantage de produits de moyenne technologie que par le passé.