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Les frappes visant la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle russe, dans le sud de l’Ukraine, depuis fin juillet, dont Moscou et Kiev s’accusent mutuellement, ont remis la menace nucléaire au centre des préoccupations mondiales.
Intervenant ce mardi lors de la Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, a voulu rassurer sur les intentions russes dans le domaine du nucléaire. «Du point de vue militaire, il n’est pas nécessaire de recourir aux armes nucléaires en Ukraine pour atteindre les objectifs fixés (…) L’objectif principal des armes nucléaires russes est la dissuasion d’une attaque nucléaire», a-t-il affirmé. Et d’ajouter «les médias répandent des spéculations sur l’utilisation présumée d’armes nucléaires tactiques russes au cours de l’opération militaire spéciale, ou sur la volonté d’utiliser des armes chimiques. Toutes ces attaques d’information sont de purs mensonges.»
Le ministre s’est, de plus, entretenu lundi avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, évoquant notamment la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle de Moscou. Le porte-parole du chef de l’ONU a affirmé que l’organisation était capable d’aider à organiser la venue d’une mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans la centrale. «Les risques augmentent chaque jour» à Zaporijjia, avait déclaré, dimanche, Dmitro Orlov, le maire d’Enerhodar, affirmant que les tirs au mortier étaient devenus quotidiens.
Pour sa part, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a tenté une nouvelle fois, lundi soir, de faire prendre conscience du risque nucléaire dans son pays. Une «catastrophe» à la centrale de Zaporijjia menacerait l’Europe tout entière, a ainsi alerté Volodymyr Zelensky. «Tout incident radioactif» sur le site nucléaire «peut porter un coup aux pays de l’Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent», a-t-il expliqué dans son adresse. Et d’avertir «si les actions de la Russie conduisent à une catastrophe, les conséquences pourraient frapper ceux qui restent silencieux pour l’instant».
Depuis le 5 août, plusieurs bombardements ont visé la centrale la plus grande d’Europe, faisant craindre une catastrophe nucléaire. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’était réuni en urgence alors que Moscou et Kiev continuent de s’accuser mutuellement de frappes.
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