Quelques jours avant la demi-finale choc opposant la sélection nationale aux Bleus, l’extrême droite française, elle, jouait le match en avance, critiquant les binationaux et les immigrés qui se réjouiraient d’une victoire du Maroc face aux Bleus.
Eric Zemmour et les siens y voyaient «un choc des civilisations footballistique», quand le Rassemblement national anticipait des affrontements dont la source viendrait du refus de l’assimilation.
Chaque camp a multiplié les interventions pour tenter de tirer son épingle du jeu sur fond de débat déjà lancé dans les médias sur le projet de loi Immigration qui arrive au Sénat la semaine prochaine.
L’extrême droite a un problème avec le foot : tout le monde aime ça. Mais entre les joueurs toujours trop colorés de l’équipe de France et les binationaux jamais assez «patriotes» quand ils fêtent une victoire de leur pays d’origine, célébrer le mondial n’est pas chose facile pour les partisans de la «France aux Français».
Alors, tous les quatre ans, c’est le même numéro d’équilibriste. Comment dénoncer la fête sans casser l’ambiance ?