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Mais rien ne va plus entre les agriculteurs marocains et espagnols ! A croire qu’ils se sont donné le mot pour détruire, un à un, la réputation de chaque produit Made in Morocco !
Les tensions persistent. Après avoir dénigré la tomate et la fraise marocaine, cette fois-ci, c’est à l’huile d’olive qu’ils s’attaquent. L’article, issu d’Al Ahdath Al Maghribia, rapporte que les agriculteurs espagnols ont lancé une campagne virulente sur les réseaux sociaux, dénonçant une prétendue concurrence déloyale.
Après avoir pris pour cible certaines exportations marocaines, les agriculteurs espagnols ont intensifié leur offensive en prenant pour cible l’huile d’olive. Ils évoquent une « concurrence déloyale » pour justifier ces attaques, incitant au boycott des produits marocains et encourageant la consommation d’huile d’olive locale ainsi que d’autres produits agricoles espagnols.
Lire aussi : Espagne : l’huile d’olive, une alternative à l’huile de tournesol venue d’Ukraine ?
Le Made in Morocco mais pas que !
En soi, pousser à consommer local n’a rien de mal, au contraire, c’est le boycott qui pose problème… pour commencer. Car oui, ce n’est pas le seul problème. Intervenant dans un autre contexte, ce boycott n’aurait peut-être pas eu le même effet sur les agriculteurs marocains. C’est précisément le fait que ça advienne juste après les deux premiers scandales (tomates et fraises).
La presse espagnole s’est également jointe à cette campagne en menant une série d’articles critiquant les exportations marocaines, craignant que celles-ci ne compromettent l’agriculture nationale espagnole.
Cette hostilité s’inscrit dans un contexte européen où le secteur agricole est déjà sous pression en raison de la nouvelle politique agricole de l’Union européenne, connue sous le nom de « Pacte vert« . Cette politique vise à aligner les pratiques agricoles sur les normes environnementales, ce qui a suscité des protestations continues de la part des agriculteurs européens depuis janvier 2024.
Les agriculteurs espagnols estiment que les accords de libre-échange, notamment ceux conclus avec le Maroc, favorisent une concurrence déloyale en raison des prix bas des produits marocains. Ce qui entraîne une diminution significative de leur clientèle. Cette frustration a conduit à une intensification des protestations, ciblant désormais tous les produits agricoles en provenance du Maroc.
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