A l’heure où le continent africain vibre pour la Coupe d’Afrique des Nations et que le changement climatique s’accélère, le foot est-il prêt à faire sa transition écologique ? Les deux sujets semblent a priori éloignés l’un de l’autre et pourtant, le football est un secteur polluant qui a encore des efforts à faire.
« Entre 80 et 90 % de l’impact d’un évènement sportif est du au déplacement des spectateurs, en avion, très émetteur de gaz à effet de serre, et il faut compter avec Ies déchets dans les stades et en dehors avec l’alimentation et tout le merchandising » estime Michaël Ferrisi, fondateur du site spécialisé Ecolosport.
Lors de la dernière coupe du monde au Qatar, entre la construction des nouveaux stades climatisés, et surtout les dizaines et dizaines de vols chaque jour pour transporter fans, joueurs et matériel, la FIFA estimait que le tournoi devait dégager l’équivalent de 3,6 millions de tonnes de CO2. Des estimations largement sous estimées selon les ONG qui tablaient plutôt sur près de 7 millions de tonnes de CO2, soit autant qu’un pays comme le Mozambique en un an.