Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
À la veille du 1?? anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par Moscou, l’Assemblée générale de l’ONU a exigé jeudi soir le retrait «immédiat» des troupes russes, appelant à une paix «juste et durable». La résolution a été adoptée par 141 votes pour, sept contre et 32 abstentions, dont la Chine et l’Inde.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, s’est félicité de la résolution de l’ONU condamnant la guerre déclenchée par le Kremlin, en jugeant que les voix favorables sont «bien plus que ce que représente l’Occident». Il a ainsi souligné les votes favorables de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
Une résolution non contraignante, qui n’est pour autant «pas seulement un bout de papier», selon le chef de la diplomatie européenne
La résolution adoptée réaffirme l’«attachement» à «l’intégrité territoriale de l’Ukraine» et «exige» que la Russie «retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays».
Elle appelle également à une «cessation des hostilités» et «souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies».
Depuis un an, alors que la Russie use de son droit de veto pour empêcher toute action au Conseil de sécurité sur l’Ukraine, l’Assemblée générale a pris le relais. Et même si ses résolutions ne sont pas contraignantes, «ce n’est pas seulement un bout de papier», a défendu jeudi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
«La Russie ne montre aucun désir pour la paix (…). Elle ne connaît de paix que celle du silence, des morts, et des ruines», a mis en garde son homologue française, Catherine Colonna. Le «chemin vers la paix» est pourtant «très clair» : «La Russie doit arrêter de bombarder», a insisté la chef de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock.
Mercredi, à l’ouverture de cette session spéciale, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait fustigé «l’affront à notre conscience collective» que représente l’invasion de l’Ukraine.
Le président russe, Vladimir Poutine, a juré cette semaine de poursuivre «méthodiquement» son offensive, dans un discours à la rhétorique anti-occidentale rappelant la guerre froide.
Temps de lecture : 3 minutes
Canada : polémique autour de la finance participativeL'opposition a vivement critiqué jeudi l'introduction de l'hypothèque "islamique" dans la législation canadienne, la qualifiant de "grave pr… |
Les USA bloquent l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONULes États-Unis ont mis fin aux espoirs des Palestiniens d'obtenir une adhésion complète à l'ONU, en mettant en œuvre leur veto au Conseil de… |
Problèmes de sécurité : Boeing dans la tourmenteLa situation se complique davantage pour Boeing alors que des lanceurs d'alerte ont récemment témoigné devant une commission d'enquête du Sé… |
Les Emirats arabes unis et le Sultanat d’Oman sous les eauxLes Émirats arabes unis et le Sultanat d'Oman souffrent ces dernières 24 heures des pires tempêtes et inondations depuis 75 ans, alors que d… |
Iran Vs Israël : parade ou escalade ?Au cours de la nuit du 13 au 14 avril, l'Iran a réagi vigoureusement à une attaque meurtrière perpétrée par Israël contre son consulat à Dam… |
Incendie spectaculaire à la vieille Bourse de CopenhagueUn incendie a ravagé ce mardi le bâtiment historique de l'ancienne Bourse de Copenhague, un monument datant du XVIIe siècle. La flèche emblé… |
1er premier du procès historique de Donald TrumpDonald Trump, premier ex-président américain à être confronté à la justice pénale, a qualifié son procès à New York d'"attaque contre l'Amér… |
Guerre à Gaza : comment les médias peuvent-ils en parler, sans pouvoir accéder à l’enclave ?Comment parler de la guerre entre Israël et Gaza sans aller sur le terrain ? Comment vérifier les faits, comprendre le quotidien des civils,… |