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Depuis plusieurs mois, l’appareil judiciaire marocain fait face à de nombreuses perturbations à cause d’une série de grèves menées par le travail de ce secteur, notamment les greffiers. Suivies jusqu’à 80 %, ces grèves de deux ou trois jours par semaine provoquent la paralysie du fonctionnement des tribunaux.
Selon le journal Assabah et repris par le360, les raisons de ces mouvements résident dans «le retard accusé dans le processus de mise en place d’un statut fondamental équitable et prometteur pour cette catégorie socioprofessionnelle ».
Le quotidien précise que «le projet de ce nouveau statut, autour duquel un accord de principe s’était dégagé entre les représentants syndicaux des grévistes et le ministère de tutelle, tarde à être mis sur de bons rails depuis treize ans».
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La suspension du dialogue entre le ministre de la Justice et les syndicats, notamment le syndicat national de la justice, a déclenché la colère des greffiers, qui ont commencé à organiser des débrayages pour faire entendre leur voix, rapporte Assabah.
Plusieurs syndicats affirment que le gouvernement a négligé les greffiers dans le cadre des discussions sociales qui ont suivi l’accord signé en avril dernier. L’Exécutif dément ces accusations, précisant que les négociations sont toujours en cours pour éviter des grèves et des retards dans le système judiciaire, ce qui perturbe les affaires en cours devant les tribunaux.
La source rappelle qu’une réunion avait eu lieu en février dernier entre le ministre de la Justice, le secrétaire général du ministère et le directeur des ressources humaines, ainsi que des représentants syndicaux des greffiers, dans le but de trouver un accord sur les points de discorde. Cependant, malgré ces efforts, la situation n’a pas évolué, laissant les greffiers insatisfaits et en colère face à leur marginalisation.
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