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L’islamophobie est un phénomène mondial qui se traduit par une haine, une discrimination et une stigmatisation des musulmans. Elle est souvent liée à des préjugés et des stéréotypes négatifs sur l’islam et ses pratiquants. À l’occasion du premier anniversaire de la Journée internationale contre l’islamophobie, le Secrétaire général des Nations Unies (ONU), António Guterres, a appelé à l’action pour en finir avec ce « poison de la haine » envers les musulmans.
Selon lui, les musulmans sont souvent victimes de discrimination structurelle et institutionnelle, ainsi que de stigmatisation générale en raison de leur religion. Ils sont également pris pour boucs émissaires et sont la cible d’attaques personnelles et de discours haineux. Ces attitudes peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la vie de cette communauté, leur intégration dans la société et leur bien-être mental.
L’islamophobie entrave la coexistence pacifique entre les communautés et peut entraîner des tensions sociales et une vive polarisation. Elle peut ainsi empêcher les musulmans à participer pleinement à la vie économique, politique et culturelle de leur pays.
«Nous devons accepter que la diversité est une richesse et investir bien plus résolument, sur les plans politique, culturel et économique, dans la cohésion sociale», a-t-il indiqué.
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Le Maroc plaide pour la paix
Cet appel a ainsi été réitéré à New York au siège de l’ONU. Le représentant permanent adjoint du Maroc à l’organisation, Omar Kadiri, a souligné l’importance de ces valeurs. Il est revenu ainsi sur la déclaration du roi Mohammed VI au 9ᵉ Forum mondial de l’Alliance des Civilisations de l’ONU qui s’est tenu à Fès en novembre 2022.
Le Souverain avait alors souligné que le dialogue est le moyen le plus efficace pour promouvoir la paix et la coexistence pacifique entre les différentes communautés. Il a expliqué que si la politique parle aux citoyens, la religion, elle, parle à leurs âmes, tandis que le dialogue parle à leurs civilisations. Ainsi, il est essentiel de promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel pour favoriser une compréhension mutuelle et un respect des différences.
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Le Royaume, un modèle de coexistence
Le Maroc est un pays qui a une longue tradition de coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses. Le pays a toujours été un exemple de tolérance religieuse, accueillant des communautés juives, chrétiennes et musulmanes depuis des siècles. Cette tradition est ancrée dans l’histoire et la culture du pays et se reflète dans sa politique intérieure et étrangère.
Par ailleurs, le diplomate marocain a dévoilé que le Royaume attache une grande importance à l’inclusion des jeunes, des femmes et des acteurs de la société civile au centre de l’élaboration des politiques publiques. Cela a contribué de manière significative à la promotion de la démocratie et des droits de l’Homme au Maroc.
De plus, Omar Kadiri a exprimé la “plus ferme” condamnation du Maroc à l’islamophobie et à toute forme de discrimination et de haine contre toute religion ou croyance. Il a de ce fait martelé la condamnation et le rejet catégorique du Maroc de la profanation du Saint Coran, et des attaques contre les symboles religieux sacrés des musulmans. De même, il a souligné «que ces actes dangereux et provocateurs heurtent les sentiments et les croyances de plus d’un milliard de musulmans dans le monde».
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Enfin, la promotion de la coexistence pacifique, du dialogue et du respect mutuel entre les différentes communautés religieuses est essentielle pour bâtir un monde plus juste et plus tolérant. Il est temps de faire preuve de solidarité et de travailler ensemble pour lutter contre l’islamophobie et toutes les formes de discrimination religieuse et culturelle, afin de créer un meilleur monde pour tous.
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