Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Cette dynamique de construction et de rénovation que connaît Casablanca n’est non seulement un moteur de modernisation, mais c’est surtout une promesse de renouveau pour les habitants et les visiteurs de la métropole. En accélérant les travaux en cours et en planifiant de nouveaux développements, la capitale économique vise à se positionner comme une ville globale prête à accueillir les grands événements sportifs.
Lire aussi : Mondial 2030 : quel potentiel économique ?
Vers une nouvelle ère de mobilité
Vous l’aurez remarqué, Casablanca s’est transformée depuis quelques mois en un véritable chantier à ciel ouvert. La ville connaît un développement infrastructurel sans précédent touchant les transports publics, les espaces verts et les installations sportives. Ces initiatives, issues d’un Programme de développement régional ambitieux, visent à établir Casablanca comme un hub international de premier plan.
La mobilité urbaine se trouve au centre de cette transformation. Le réseau de tramway s’élargira bientôt avec l’ajout des lignes T3 et T4, qui devraient transporter 200.000 passagers par jour. La flotte de bus s’est également renforcée avec 700 nouveaux véhicules, tandis que les busways, récemment introduits, ont attiré un million d’usagers en moins de deux mois. Et afin d’améliorer davantage la mobilité, de nouvelles infrastructures routières, autoroutières, ferroviaires, et pénétrantes seront déployées. Un RER (Réseau Express Régional) reliera Benslimane à Nouaceur et devrait être opérationnel d’ici quatre ans. De plus, deux lignes de trains régionaux sont prévues pour connecter Rabat à Settat et El Jadida-Jorf Lasfar.
Pour l’aviation, Royal Air Maroc prévoit de doubler sa flotte pour atteindre 130 avions, alors que la capacité d’accueil de l’aéroport Mohammed V sera augmentée, notamment à travers l’ajout d’un nouveau terminal et l’amélioration des infrastructures, en plus du renforcement des liaisons aériennes internationales depuis la région de Casablanca.
Modernisation des infrastructures sportives
L’aspect sportif n’est évidemment pas en reste, avec la planification du Grand stade de Benslimane. Ce projet phare est conçu pour accueillir 115 000 spectateurs, ce qui fera de lui le plus grand stade d’Afrique et le deuxième plus grand au monde.
Doté des normes les plus rigoureuses de la FIFA, ce complexe sportif intègre également une ville sportive complète, comprenant un terrain d’athlétisme d’une capacité de 25.000 spectateurs, une salle omnisport, une piscine olympique, un centre de congrès, une cité de sport et des lieux de divertissement. Ce projet ambitieux est doté d’un budget de 5 milliards de DH (MMDH) sur la période 2025-2028 et il vise à transformer la région en une véritable destination sportive mondiale.
CAN 2025 et Mondial 2030 : le budget de réhabilitation des stades dévoilé
À cela s’ajoute la rénovation du complexe sportif Mohammed V. Fermé depuis le 6 novembre 2023, «Donor» rouvrira ses portes début 2025 après une série d’améliorations majeures. Les travaux comprennent l’amélioration des accès et des sorties, la refonte de l’espace presse, l’extension des zones VIP et le remplacement complet de la pelouse. La rénovation du système de drainage des eaux est également au programme. Gérés par la Sonarges, ces travaux nécessiteront un investissement de 250 millions de DH (MDH), entièrement pris en charge par le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports.
Lire aussi : Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilier
Un développement socio-économique et culturel
Au-delà des projets d’infrastructure, des efforts considérables sont en cours pour développer les espaces verts et stimuler l’animation culturelle à Casablanca. En effet, la ville souhaite devenir une destination culturelle et touristique de premier plan, en mettant en place une série d’initiatives pour promouvoir les loisirs et la nature.
Parmi ces initiatives figurent l’ouverture prochaine du zoo d’Aïn Sebaa, du grand théâtre de Casablanca, ainsi que la création d’un aquarium. Ces projets, accompagnés de la création d’espaces verts supplémentaires, ne feront qu’améliorer la qualité de vie, tout en offrant aux résidents comme aux visiteurs des lieux de détente et de loisirs. C’est donc une stratégie globale qui renforcera le statut de Casablanca en tant que métropole accueillant un large éventail d’activités commerciales et culturelles.
Temps de lecture : 4 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |