Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a insisté jeudi sur la nécessité pour Israël de maintenir le contrôle sur une zone de la bande de Gaza, frontalière avec l’Égypte, capturée au début du mois de mai. Cette mesure, selon lui, est essentielle pour empêcher la contrebande d’armes vers les forces du Hamas depuis l’Égypte. Netanyahu a fait cette déclaration lors d’une allocution, positionnant la maîtrise du «corridor de Philadelphie et du point de passage de Rafah» comme l’un des piliers des négociations pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.
Lire aussi : Gaza : l’ONU réitère l’appel à un cessez-le-feu immédiat et à la libération de tous les otages
Le corridor de Philadelphie
Le corridor de Philadelphie, établi durant la deuxième occupation israélienne de Gaza, s’étend sur environ 14 kilomètres le long de la frontière avec l’Égypte. Cette bande de terre, qui a varié en largeur au fil des ans, est aujourd’hui essentielle tant pour les questions de sécurité que pour le transit de l’aide humanitaire via le point de passage de Rafah. Ce dernier est la seule connexion de Gaza avec le monde extérieur hors Israël. Le passage est resté fermé depuis le début de l’offensive terrestre israélienne sur cette zone, qui avait poussé une grande partie de la population de Gaza à s’y réfugier.
Dans le contexte de ces pourparlers, où le Qatar, l’Égypte et les États-Unis jouent les médiateurs, Netanyahu a souligné que tout accord devrait permettre à Israël de reprendre les hostilités si nécessaire pour atteindre les objectifs de guerre. Et d’insister sur le fait qu’Israël ne tolérerait pas le retour des combattants armés ni des armes dans le nord de Gaza, zone de conflits intenses.
Netanyahu a également exigé la libération d’un nombre maximal d’otages dans les premières phases de tout projet de cessez-le-feu. Le conflit actuel a débuté le 7 octobre suite à une attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien. L’attaque a coûté la vie à 1.195 personnes, principalement des civils, et a vu l’enlèvement de 251 personnes, dont 116 sont toujours considérées comme otages à Gaza. En réponse, Israël a promis de neutraliser le Hamas, dont l’offensive a causé jusqu’à présent la mort de 38.345 personnes, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza contrôlé par le Hamas.
Temps de lecture : 3 minutes
Espagne : les recherches se poursuivent six jours après les inondationsSix jours après les inondations, le bilan s’élève à 217 morts. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse puisque certains habitants manquent… |
Belgique : prolongation de la mission du formateur du gouvernementLa mission de Bart De Wever, président du parti nationaliste flamand (N-VA), en tant que formateur du nouveau gouvernement belge, a été prol… |