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Festival des musiques sacrées du monde : Bab Al Makina a fait saut dans le passé avec Paolo Olmi

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Conduite par le chef d’orchestre, Paolo Olmi, la Young Musician European Orchestra a présenté, jeudi soir, un spectacle exceptionnel à Bab Al Makina de Fès à l’occasion de la 27ᵉ édition du festival des musiques sacrées du monde.  Les personnes qui ont effectué le déplacement ont été subjuguées par le niveau de précision de cet orchestre dont la moyenne d’âge est de 22 ans. Issus d’un peu partout à travers le monde, ces jeunes ont joué quatre morceaux dont deux d’Antonio Vivaldi, compositeur du 18e siècle.

C’est dans un silence de cathédrale que les 20 musiciens présents sur la scène en plein air, ont revisité les œuvres d’Antonio Vivaldi. Dans la première partie du concert, l’orchestre a interprété trois pièces, dont le concerto Solenne en rime majeure, qui traduit la langue sacrée de Saint-Antoine. Ce texte a été écrit en 1712, en l’honneur de la fête de Padoue.

Ensuite, une autre pièce a été jouée. Celle-ci a été composée en 1716 et fait partie des compositions sacrées d’Antonio Vivaldi basées sur des textes liturgiques. Il faut savoir que le psaume 126 (un psaume est un texte poétique, Ndlr) était interprété lors des journées consacrées à la Madone. Le texte fait référence au sommeil qui suggère à Vivaldi le rythme sicilien qui donne au morceau un caractère particulier, explique Paolo Olmi.

Il ajoute que pour rendre le son plus opaque, les cordes montent la sourdine qui atténue les notes aiguës et fait ressortir les basses. L’ave Maria de Giuseppe Gioele Verdi est une pièce poignante, située dans la deuxième scène du quatrième acte d’Othello, un opéra joué pour la première fois au théâtre à la Scala de Milan, le 5 février 1887. «Desdémone (un personnage de la pièce Othello, Ndlr) ne comprennent pas le comportement du monde désormais aveuglé par la jalousie. Restée seule, elle s’approche du genouillet, devant lequel se trouve une effigie de la Madone, et prie pour la dernière fois avant d’être assassiné».

Pour sa part, l’ambassadeur italien au Maroc, Armando Barucco, a rappelé les liens étroits qui lient son pays et le Maroc à travers le jumelage de la ville de Florence et celle de Fès. Et d’ajouter que la place qui a accueilli ce spectacle porte le nom d’une usine construite par les italiens au 19e siècle.

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