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Malgré le lancement du plan d’épargne en actions (PEA) en 2011 et la démocratisation de la Bourse en ligne, l’accès à la Bourse au Maroc demeure restreint. Cette situation contraste avec les succès observés dans d’autres pays comme la Tunisie et l’Égypte, qui ont su tirer parti d’une politique fiscale ajustée et transparente. Un décryptage s’impose.
Lors du Salon de l’épargne, les organisateurs ont dressé un constat amer : la Bourse manque de popularité auprès du grand public marocain, une observation que les chiffres de l’AMMC, dirigée par Nezha Hayat, viennent étayer. Avec seulement 150.000 comptes titres de personnes physiques et 22.000 porteurs de parts d’OPCVM, le Maroc affiche des statistiques modestes au regard de son potentiel.
Comparaison historique et élitisme de la Bourse
Les introductions en Bourse, bien que largement médiatisées, attirent en moyenne moins de 6.000 souscripteurs depuis une décennie. À comparer aux 130.000 investisseurs individuels de l’introduction en Bourse de Maroc Telecom en 2004. Ce faible engouement reflète le caractère élitiste de la Bourse, malgré les ajustements apportés au PEA.
Stratégies pour stimuler l’investissement populaire
Pour remédier à cette situation, deux axes principaux se dégagent. D’abord, l’aspect informationnel : il est crucial d’éduquer et d’informer en continu et à grande échelle. Ensuite, le levier fiscal semble prometteur. L’exonération sur les gains du PEA après cinq ans est un pas dans la bonne direction, mais insuffisant. Inspirons-nous des modèles tunisien et égyptien qui ont su attirer les investisseurs grâce à des incitations fiscales attractives.
La Tunisie et l’Égypte : des modèles de réussite
La mise en place de systèmes fiscaux avantageux par ces pays, tels que la déductibilité des sommes investies dans le PEA, a grandement contribué à la popularité de leur marché boursier. La Tunisie, par exemple, permet une déduction fiscale jusqu’à 50.000 dinars par an.
Stratégies futures et le fonds Mohammed VI
Un marché où les personnes physiques sont actives est synonyme de liquidité et de santé économique. L’implication des investisseurs particuliers est cruciale, notamment pour soutenir les petites entreprises et les introductions en Bourse.
Pour que le fonds Mohammed VI atteigne ses objectifs, un marché boursier robuste est nécessaire. L’engagement des investisseurs particuliers sera déterminant pour réussir les sorties des fonds privés dans les 5 à 7 ans à venir.
En résumé, la mise en place d’avantages fiscaux pour les investissements en actions, similaire à ceux de l’assurance-vie, pourrait inverser la tendance et générer l’enthousiasme tant attendu dans le marché boursier marocain. Il est temps d’agir pour libérer le potentiel de cet important secteur économique.
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