Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Politique / Corruption : trois nouveaux parlementaires sommés de rester sur le territoire national

Corruption : trois nouveaux parlementaires sommés de rester sur le territoire national

Temps de lecture : 2 minutes

En Bref

Temps de lecture : 2 minutes

La liste des législateurs sous le coup de la justice pour des affaires de corruption et de détournement de fonds publics s’allonge, comprenant 20 membres appartenant à divers groupes parlementaires, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. Ainsi, les dossiers de trois nouveaux parlementaires ont été transmis à la justice.

Certains d’entre eux ont également vu leurs biens saisis et ont été sommés de ne pas quitter le pays jusqu’à ce que la justice se prononce sur les accusations portées contre eux, que ce soit par l’inspection générale du ministère de l’Intérieur ou par la Cour des comptes.

Lire aussi : Affaire Karimine et El Badraoui : les dessous d’un scandale de corruption

Réactions et rebondissements

La réaction ne s’est pas fait attendre. Deux parlementaires, membres du RNI et du PAM, ont protesté contre les poursuites engagées à leur encontre, les qualifiant de calomnieuses et orchestrées par leurs adversaires politiques. Ils accusent ces derniers, en coordination avec des associations, de mener une campagne de dénigrement dans le but de les évincer de leurs fonctions au sein des collectivités locales et de la Chambre des représentants.

La coordinatrice nationale du PAM, Fatima Ezzahra El Mansouri, a affirmé lors d’une conférence de presse à l’issue du congrès de son parti à Bouznika que le chef du groupe parlementaire du PAM, poursuivi en justice, continue d’exercer ses fonctions normalement et bénéficie du respect de tous. Elle a précisé que les accusations portées contre lui émanent d’une plainte déposée par une association de la société civile, et non pas d’un rapport des organes d’audit gouvernementaux. Le chef du groupe parlementaire du PAM est actuellement poursuivi par le tribunal de première instance de Marrakech pour des affaires liées à des marchés publics.

En attendant que les tribunaux se prononcent sur les nouveaux cas, la Cour constitutionnelle s’apprête à travailler en étroite collaboration avec la Chambre des représentants pour examiner la déchéance de mandat de trois parlementaires.

Par ailleurs, un autre membre de la Chambre des conseillers a été destitué de son mandat en raison de son inéligibilité, tandis que la Cour des comptes examine le dossier d’un autre parlementaire appartenant à l’opposition.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

corruption

Casablanca : le tribunal administratif destitue des élus pour corruption

Le tribunal administratif de Casablanca a prononcé des mesures de révocation contre plusieurs élus locaux, suspendus de leurs fonctions suit…
corruption

L’exécutif accélère la mise en œuvre de projets hydrauliques

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a annoncé, ce jeudi à Rabat, qu…
corruption

Le gouvernement approuve le projet de loi sur la procédure pénale

Le Conseil de gouvernement, présidé ce jeudi par Aziz Akhannouch, a examiné et approuvé plusieurs projets de lois et décrets marquants. Parm…
corruption

Investissement et emploi : Akhannouch fixe le cap pour la suite du mandat

Pour la seconde moitié de son mandat, le gouvernement de Aziz Akhannouch a décidé de se concentrer sur le renforcement de la dynamique d'inv…
corruption

Maroc-Congo : renforcement de la coopération hydrique

Le Maroc et la République du Congo renforcent leur coopération dans le domaine de l'eau. Mercredi à Rabat, le ministre de l'Équipement et de…
corruption

La carte intégrale du Maroc adoptée dans les manuels scolaires français

Les manuels scolaires français intègrent désormais le Sahara comme partie intégrante du territoire marocain. Ce geste, visible dès l'année s…
corruption

Chiens errants : un problème toujours d’actualité malgré les sommes dépensées

Face à l'augmentation des chiens errants, le Maroc a intensifié ses efforts pour gérer cette problématique complexe. Conscient de l'urgence,…
corruption

L’importation des déchets non dangereux est réglementée par les textes législatifs en vigueur (Ministère)

Tout est parti de la déclaration de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, qui avait annoncé la…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire