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Elle nous ferait monter le rouge aux joues. La tomate marocaine, star de toutes nos salades, séduit même en Union européenne. Et c’est en Espagne qu’elle plaît le plus.
Au cours de la dernière décennie, les exportations espagnoles de tomates vers l’Union européenne ont connu une baisse de 20 %, tandis que les importations en provenance du Maroc ont plus que doublé, atteignant près de 700.000 tonnes. Ces données, révélées lors de la récente réunion du Groupe de contact sur la tomate du Comité mixte des fruits et légumes de France, d’Italie et d’Espagne à Almería, mettent en lumière une réalité importante pour le secteur de la tomate en Europe.
La réunion, parrainée par les coopératives agroalimentaires-Coexphal, a réuni des professionnels du secteur et des représentants gouvernementaux pour aborder les défis auxquels l’industrie de la tomate espagnole est confrontée.
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Parmi les principaux sujets discutés figure la concurrence croissante du Maroc, devenu le deuxième fournisseur de tomates de l’Union européenne, dépassé seulement par les Pays-Bas. Les participants ont exprimé leur préoccupation face au déséquilibre dans les conditions de concurrence sur le marché européen, en mettant en évidence l’impact de l’accord de partenariat UE-Maroc sur la production communautaire.
Parallèlement, selon la Fédération espagnole des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (FEPEX) les exportations ont connu une véritable hausse, mais pas celles annoncées plus tôt. Elles seraient passées de 326.000 tonnes en 2013 à plus de 491.000 tonnes en 2023.
La grogne des agriculteurs espagnols
Les agriculteurs espagnols se plaignent du système de prix d’entrée des produits étrangers sur leur marché, créant ainsi, selon leurs dires, une concurrence difficile à surmonter.
Des mesures ont été demandées pour garantir une concurrence équitable, notamment des clauses de coopération et de sauvegarde de l’accord. Juan Antonio González, l’un des participants, a souligné la nécessité d’exiger des normes équivalentes pour protéger la production européenne de tomates, mettant en garde contre la délocalisation de la production vers des pays aux normes environnementales et sociales moins strictes, ce qui n’est pas le cas au Maroc.
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En ce qui concerne la situation phytosanitaire de la culture de la tomate, la nécessité d’outils de protection contre les ravageurs a été discutée et les progrès en matière de gestion intégrée des ravageurs par les producteurs européens ont été mis en avant. Cependant, le manque de traitements phytosanitaires disponibles dans l’UE a été signalé comme un obstacle à la compétitivité du secteur.
Le bilan de la campagne 2023/2024 montre une augmentation de 7 % de la production de tomates en Espagne, mais avec une baisse de 20 % des prix et une facturation inférieure de 17 %. Les coûts élevés, qui restent 20 % plus élevés qu’il y a deux ans, sont également une source de préoccupation. Une légère augmentation de la superficie cultivée est attendue pour la campagne de printemps.
La jolie tomate marocaine
Malgré le boycott et les conditions de sécheresse, l’Espagne a importé 491.000 tonnes de tomates en provenance du Maroc, selon la FEPEX, pour rester sur le chiffre le plus bas annoncé.
Mais ce n’est pas tout, malgré les défis, les exportations marocaines de fruits et légumes frais ont connu une croissance remarquable, en particulier vers l’Espagne. En janvier de cette année, ces exportations ont atteint des niveaux records, bien plus que l’année précédente.
Toujours selon la même source, les exportations marocaines vers l’Espagne ont augmenté de 45%, atteignant un montant impressionnant de 1,43 milliard de dirhams. En termes de volume, cette croissance a également été significative, avec un total de 57.534 tonnes de produits exportés, soit une augmentation de 31% par rapport à l’année précédente.
Cette tendance renforce la position du Maroc en tant que principal fournisseur de fruits et légumes pour le marché espagnol en dehors de l’UE. Malgré la concurrence féroce, notamment de la part de la France, qui reste le leader incontesté dans ce domaine, le Maroc a réussi à consolider sa présence sur le marché espagnol. Les exportations françaises ont également augmenté, avec un volume total de 110.448 tonnes en janvier 2024, soit une hausse de 11% par rapport à l’année précédente.
Les exportations marocaines de tomates vers le marché de l’UE ont connu une croissance soutenue au cours de la dernière décennie, passant de 326.000 tonnes en 2013 à plus de 491.000 tonnes en 2023, 700.000 selon les agriculteurs espagnols, qui s’inquiètent beaucoup trop ….
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Bonjour
Méfiez vous des chiffres annoncés par les espagnols les tomates marocaines sont uniquement dédouanées en Espagne pour aller vers toute l Europe. Il y’a moins de 40.000 tonnes qui restent en Espagne et plus de 400.000tonnes
Les producteurs espagnols comptabilisent tout ce qui transitent par l Espagne pour amplifier tout auprès des politiques
Salutations