Encourager l’acte d’investir. C’est le but ultime de la nouvelle Charte de l’investissement dont l’exécutif a amorcé la mise en œuvre à travers un premier décret d’application adopté jeudi lors de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement. Cette charte repose sur les systèmes de soutien sans précédent au Maroc pour tous les investissements, petits et grands, l’ensemble des investisseurs, Marocains et étrangers, ainsi que toutes les régions du Royaume. Le premier décret portant le numéro 2.23.1 est relatif à la mise en œuvre du dispositif de soutien principal et du dispositif de soutien spécifique applicable aux projets d’investissement à caractère stratégique.
Lire aussi : Intelaka : 40.000 prêts octroyés d’un montant de 8,6 MMDH
Différentes primes prévues
Ce décret présenté par le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, comprend des dispositions générales visant à clarifier les principaux concepts concernant les mécanismes de soutien aux investissements et du dispositif de soutien principal. Ce dernier est composé de trois types de primes : prime commune à l’investissement, prime territoriale et prime sectorielle. Cela entend que tout investisseur privé peut prétendre à un soutien financier de l’État parce qu’il a décidé d’investir au Maroc. De plus, il bénéficie d’un appui du territoire dans lequel il a décidé de s’implanter. Enfin, une prime lui est accordée selon son secteur d’activité. À savoir que le total cumulé de ces primes ne peut, en aucun cas, excéder 30% du montant de l’investissement et un plafond de 30 millions de DH (MDH) pour les projets d’investissement réalisés dans le domaine de la production d’énergie à partir de sources d’énergies renouvelables.
Lire aussi : Maroc-Espagne : un forum économique aux attentes majeures
Conditions d’éligibilité
Pour que l’investisseur soit éligible au dispositif de soutien principal fixé par le décret 2.23.1, son projet doit atteindre un montant global d’au moins 50 MDH et le nombre d’emplois stables à créer doit être compris entre un seuil à fixer via une décision du chef de gouvernement et 149 postes. Sinon, l’investisseur qui s’engage à créer 150 postes stables ou plus peut profiter du dispositif de soutien étatique.
Pour ce qui est des primes communes, elles sont fixées sur la base de critères liés aux postes d’emplois stables, à l’approche genre, aux métiers du futur, à l’amélioration du niveau de l’activité, au développement durable et à l’intégration locale.
Concernant les primes territoriales, elles visent à renforcer l’attractivité de l’investissement au niveau des provinces et des préfectures et à réduire les disparités territoriales. Plus question de concentrer les investissements sur l’axe Tanger-Casablanca. Les provinces et les préfectures seront classées en trois catégories sur la base de critères objectifs afin d’améliorer leur attractivité.
Enfin, les primes sectorielles atteignent 5% du montant d’investissement au profit de tous les projets relevant de secteurs prioritaires comme l’industrie, le tourisme, le divertissement, l’artisanat, le numérique, les énergies renouvelables, la transformation et la valorisation des déchets, le transport et la logistique, ainsi que l’offshoring.
Lire aussi : Investissement : le Maroc injectera 150 MMDH dans le Fonds Mohammed VI
Quid des projets dits stratégiques ?
En vertu des dispositions de la nouvelle Charte de l’investissement, une commission nationale de l’investissement, présidée par le chef de gouvernement et composée de ministres, sera créée. Elle remplace la Commission des investissements qui existait auparavant. Aussi, la nouvelle commission sera chargée d’approuver tout projet de convention d’investissement d’un montant total égal ou supérieur à 250 MDH. C’est cette même commission qui statuera sur le caractère stratégique ou non des projets d’investissement. Les projets dits stratégiques bénéficieront d’un dispositif spécifique de soutien. Ce dernier comprend des projets d’investissement dont le montant est égal ou supérieur à deux milliards de DH (MMDH).
Lire aussi : Économie nationale en 2023 : quelles perspectives de reprise ?
Mohcine Jazouli et ses équipes sont dans les starting-blocks pour aller chercher les investisseurs. Une fois l’ensemble des textes réglementaires adoptés, il ne restera au département chargé de l’Investissement, épaulé par l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et par les douze Centres régionaux d’investissement, que de déployer tous les moyens pour booster l’acte d’investir dans un Maroc qui a soif d’une véritable relance de son économie.
Mutandis SCA : émission obligatoire ordinaire par placement privé de 300 MDH
Économie - Cette opération a été structurée en deux tranches remboursables par amortissement progressif sur une période de 5 ans.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Le Maroc, destination préférée des Espagnols pour les voyages en famille
Économie - e Maroc s’est affirmé comme la destination préférée des Espagnols pour les voyages en famille en 2024.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024Pêche côtière et artisanale : hausse de 6% de la valeur des produits commercialisés à fin novembre (ONP)
Économie - L’Office national des pêches (ONP) a indiqué que les produits commercialisés de la pêche côtière et artisanale ont enregistré une hausse de 6%, atteignant près de 10 milliards de dirhams (MMDH)
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024OCP : émission obligataire ordinaire de 5 MMDH
Économie - L'OCP a annoncé une émission obligataire ordinaire d'un montant total de 5 milliards de dirhams (MMDH).
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024BAM : les dépôts bancaires ont progressé 7% à fin octobre
Économie - BAM indique que les dépôts bancaires se sont établis à 1.213,2 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre, soit une hausse de 7%.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024BAM : les crédits bancaires ont atteint 1.121,1 MMDH à fin octobre
Économie - L’encours du crédit bancaire s’est établi à 1.121,1 milliards de dirhams (MMDH) durant les dix premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024Investissements record : 134 MMDH et 28.000 emplois validés
Économie - Aziz Akhannouch a présidé la 6ᵉ Commission Nationale des Investissements, instituée par la nouvelle Charte de l’Investissement, a approuvé 56 projets pour un montant total de 134 milliards de dirhams.
Ilyasse Rhamir - 10 décembre 2024Conseil de la Concurrence : le marché des aliments composés fait face à un monopole
Économie - Les aliments pour volaille représentent à eux seuls plus de 76 % de la production totale, suivis par les aliments pour bovins, ovins et caprins.
Mbaye Gueye - 10 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Compensation : une charge à rallonge
Rédaction LeBrief - 10 juin 2022ANCFCC : bon cru 2020
J.R.Y - 19 mars 2021TPME : hausse des taux d’intérêts
Khansaa Bahra - 11 mai 2021La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024Tourisme marocain : entre traditions et nouvelles ambitions
Économie - Entre la montée en puissance du tourisme interne et l’importance accrue du tourisme culturel, le Royaume repense son approche pour s’adapter à la demande croissante.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024She Impulse : l’AFEM révolutionne l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Économie - L’AFEM a dévoilé, mardi 3 décembre 2024, sa nouvelle feuille de route stratégique baptisée « She Impulse : Créateur de valeurs ».
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024