Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
La première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a fui par hélicoptère la capitale Dacca après que des milliers de manifestants ont envahi son palais. Selon une source proche de la dirigeante, qui s’est confié à l’AFP, l’évacuation s’est déroulée en urgence. Sheikh Hasina n’a pas eu le temps de se préparer. Cette fuite survient alors que les manifestations, commencées contre les quotas d’emploi dans la fonction publique, se sont intensifiées en une crise majeure exigeant sa démission.
Dans la foulée, le chef de l’armée du Bangladesh, le général Waker-Uz-Zaman, a annoncé à la télévision d’État la formation imminente d’un gouvernement intérimaire après la démission de Hasina. Cette décision marque un tournant dans une crise politique qui a secoué le pays, avec des accusations de violations des droits humains et de répression de l’opposition sous le régime de Hasina.
Corruption et dictature
La Première ministre du Bangladeh, Sheikh Hasina, avait démissionné lundi face au mouvement de colère populaire. Elle a longtemps incarné un espoir démocratique pour le pays en contribuant à la chute de la dictature militaire dans les années 1980, avant d’exercer un pouvoir de plus en plus autoritaire.
Son mandat avait été marqué par des succès économiques, notamment une croissance annuelle de plus de 6% depuis 2009 et un accès quasi-universel à l’électricité. Cependant, ses années au pouvoir ont aussi été entachées par des accusations de corruption et des violations des droits humains, notamment des arrestations massives et des restrictions sévères sur la liberté d’expression.
Sous sa direction, le Bangladesh avait connu un développement notable, mais la persistance de fortes inégalités et des scandales politiques ont terni son image. Sa démission ouvre la voie à un gouvernement intérimaire et soulève des questions sur l’avenir politique et économique du Bangladesh.
Temps de lecture : 2 minutes
Espagne : les recherches se poursuivent six jours après les inondationsSix jours après les inondations, le bilan s’élève à 217 morts. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse puisque certains habitants manquent… |
Belgique : prolongation de la mission du formateur du gouvernementLa mission de Bart De Wever, président du parti nationaliste flamand (N-VA), en tant que formateur du nouveau gouvernement belge, a été prol… |