Afrique : le Pacte mondial sur la migration au menu d’une conférence intergouvernementale
Ce mardi 31 août, la première conférence intergouvernementale entre les pays africains a été tenue. Cette rencontre a porté sur la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, à l’initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Réseau des Nations Unies (ONU) sur les migrations.
Lors de la séance inaugurale, Abderrazzak Laassel, ambassadeur du Maroc au Kenya, a souligné que le Royaume accorde une importance primordiale à l’amélioration des conditions des migrants et à la bonne application des dispositions du pacte. Le Maroc a accompli plusieurs avancées qui en font un «pays champion» en la matière, a-t-il ajouté, soulignant que «l’engagement africain autour de la question migratoire n’est plus à prouver».
Adopté par le Maroc en décembre 2018, ce pacte comprend 23 objectifs avec pour chacun un catalogue d’actions possibles, dont faciliter l’accès aux procédures de regroupement familial des migrants et réduire les délais de traitement des demandes. Cet accord vise à atténuer les facteurs négatifs et structurels qui empêchent les individus de trouver et de conserver des moyens de subsistance durables dans leur pays d’origine. L’objectif est également d’encourager les pays à créer des conditions favorables qui permettent à tous les migrants d’enrichir les sociétés grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales, et faciliter leur contribution au développement durable local, national, régional et mondial.