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Le confinement dû à la propagation de la Covid-19 au Maroc a révélé l’importante part des ménages sans revenus qui opèrent dans le secteur informel. Pour mesurer avec précision cette part, les chercheurs Kamal Lahlou, Hicham Doghmi et Friedrich Schneider ont mené une enquête approfondie sous l’égide de Bank Al Maghrib. Il ressort de cette étude que l’économie informelleest passée en dessous de 30% du produit intérieur brut (PIB) durant la période entre 2009 et 2018. Selon les chercheurs ce pourcentage est passé de 40% du PIB au cours de la première période de 1988-1998, à 32-34% du PIB au cours de la deuxième période 1999-2008 puis à 30% du PIBdurant la dernière période 2009-2018.
Le rapport souligne que «les stratégies mises en œuvre depuis le début des années 2000 pour améliorer l’environnement institutionnel, économique et financier ont contribué à réduire la taille de l’économie informelle». Cependant, pour pallierla persistance des activités informelles des réformes structurelles supplémentaires s’imposent, notamment celles liées à l’éducation, au système judiciaire, à la politique fiscale et au marché du travail. Lesauteurs de la recherche estiment quedans ce cadre aucune politique unique ou isolée ne peut conduire à une diminution significative du poids de l’informel. Et d’ajouter : «une stratégie de formalisation devrait inclure des réformes intégrées qui traitent de la complexité et des particularités de l’informalité dans chaque secteur».
Par ailleurs, les chercheurs «ont recommandé une batterie de mesures à même de permettre l’intégration de l’informel, dont notamment le renforcement de la coordination et le suivi des politiques qui ciblent l’économie de l’ombre, l’évaluation continue de l’évolution de cette économie et le renforcement du système de détection, grâce à l’échange d’informations entre les différentes institutions». Aussi,ils préconisent «le développement des capacités et processus de l’administration fiscale pour des contrôles fiscaux plus ciblés, la perception des impôts et cotisations sociales par une seule administration fiscale et la mise en place de mesures d’incitation fiscale, et ce à travers de larges consultations entre les différents acteurs».
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