Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La signature par Saad Dine El Otmani de la Déclaration conjointe Maroc-USA-Israëla été très mal perçue du côté des militants du Parti de la justice et développement (PJD). Certaines voix se sont même levées pour exiger la tenue d’un congrèsextraordinaire et élire un nouveau secrétaire général.
Les militants ne comprennent pas la position de Saad Dine El Otmani, d’autant plus que pour d’autres pays arabes tels que les Émirats arabes unis ou encore le Bahreïn, ce sont les ministres des Affaires étrangères qui ont signé les accords avec l’Etat hébreu.
Benkirane appelle au calme
Homme écoutéau sein duparti de la lampe, Abdelilah Benkirane a tenu ce mercredi après-midi à sortir de son silence et àréagir à cette polémique. «Il est connu que dans la culture de notre parti, nous sommes contre la « normalisation”. On peut ne pas être d’accord, mais on ne peut pas se comporter ainsi et faire croire que l’on a trahi notre pays dans une affaire aussi compliquée que celle-ci», s’insurge Abdelilah Benkirane qui a affirmé appuyer toutes les décisions royales concernant les affaires stratégiques du Royaume.
Pour Benkirane, le PJD «n’est pas un parti normal, c’est un parti à la tête du gouvernement depuis près de 10 ans, depuis le 29 novembre 2011. Nous sommes un membre essentiel dans la structure d’un pays dirigé par Sa Majesté le roi Mohammed VI, et c’est lui qui prend les décisions dans des affaires aussi stratégiques». L’ex-chef du gouvernement ajoute que «seul celui qui a été élu dans un poste de responsabilité peut savoir l’importance et le poids de cette décision», déclare Abdelilah Benkirane.
L’ex-chef du gouvernement a également appeléau calme et demande à ce que l’on écoute d’abord le secrétaire général Saad Dine El Otmani sur les circonstances de cette signature, lors d’un conseil national du parti.
Temps de lecture : 3 minutes
RGPH 2024 : les instructions du Roi à AkhannouchDans une lettre adressée au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au sujet du 7ᵉ RGPH, le Roi a indiqué que le renouvellement périodique de… |
Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilanCette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans… |
Montée de l’extrême droite : quel avenir pour les relations maroco-européennes ?Les résultats des récentes élections européennes ont marqué un tournant dans la dynamique politique du Vieux Continent, particulièrement per… |
Loi sur la grève : un dialogue intensifié pour un accord imminentDepuis l'indépendance, le Maroc a reconnu le droit de grève et l'a inscrit dans sa Constitution, un pilier fondamental de toute société démo… |
Une alliance renouvelée : les dessous de la réconciliation franco-marocaineLa France renoue avec le Maroc dans un élan diplomatique visant à fortifier les alliances en matière de sécurité et de défense, sur fond d’a… |
Au carrefour des crises : la métamorphose du partenariat Maroc-UELancée en 2004, la Politique européenne de voisinage (PEV) s'est imposée comme le cadre régissant les interactions de l'Union européenne ave… |
Parlement : la charte d’éthique est-t-elle la solution miracle ?Dans le cadre de la lutte contre la corruption, la Cour constitutionnelle a démis plusieurs parlementaires de leurs fonctions. Pour certaine… |
Bilan de mi-mandat : l’opposition dénonce, le gouvernement répliqueLes quatre partis d’opposition (USFP, MP, PPS, PJD) ont vivement critiqué la politique socio-économique de l’exécutif lors de leur intervent… |