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La nouvelle contribution sociale de solidarité n’est pas du goût de tout le monde. Mohamed Benchâaboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, a présenté, ce lundi 19 octobre, cette mesure phare du Projet de loi de finances 2021 (PLF 2021) qui sera appliquée sur les bénéfices et les revenus des Marocains. Cette nouvelle taxe, explique le site de 2M, vise à alimenter les ressources des catégories démunies et consolider la solidarité sociale, et concerne les personnes morales et physiques.
Ainsi, les citoyens percevant 10.000 dirhams par mois et plus contribueront avec 1,50% de leurs salaires. Pour les entreprises, leur taux de contribution sera calculé sur la base du bénéfice réalisé. Si elles réalisent un bénéfice en dessous de 5 millions de dirhams (MDH), elles seront exemptées de cette mesure, mais si leur bénéfice se situe entre 5 et 40 MDH elles seront taxées à2,5%. La même source ajoute que les entités dont le bénéfice net est supérieur à 40 MDH, devrontverserpour leur part 3,5%. Ne seront pas soumises à cet impôt «les sociétés exonérées de l’impôt de manière permanente et les entreprises installées dans les zones franches industrielles, ainsi que les sociétés de service du pôle financier de Casablanca», précise Le360.
La colère des syndicats
Suite à la présentation du texte du PLF 2021 par Benchaâboun, les syndicats ont fortement condamné cette nouvelle mesure. Dans son édition de ce jeudi 22 octobre, Al Ahdath Al Maghribia rapporte que ces derniers ont dénoncé une «nouvelle atteinte» au pouvoir d’achat des Marocains, qui peinent déjà à joindre les deux bouts en raison des effets de la crise sanitaire de la Covid-19. Abdelkader Zaër, secrétaire général de la Confédération démocratique du travail (CDT), a même lancé qu’il s’oppose à cette «décision improvisée, qui vise à collecter des millions de dirhams sur le dos des citoyens». Et de marteler que «les citoyens marocains souffrent le martyre des répercussions du coronavirus et tout nouveau prélèvement sur leurs revenus entraînerait un mouvement de mécontentement général dont les conséquences seraient désastreuses».
En outre, le quotidiensoutient que l’Union marocaine du travail (UMT) a refusé la mise en place de cette nouvelle taxe, qui «porte atteinte aux acquis matériel et moral des fonctionnaires». De même, l’UMTaccuse l’État d’octroyer d’importantes sommes aux entreprises, «d’exonérer les grandes fortunes et d’encourager la fraude et l’évasion fiscale», alors que le pays fait face à une conjoncture des plus catastrophiques. Enfin, le syndicat a souligné dans un communiqué de presse que «les chefs d’entreprises, encouragés par le gouvernement et les autorités, se sont empressés de licencier 600.000 ouvrières et ouvriers sans leur offrir la protection sociale nécessaire en ces temps de crise».
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