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Relance économique : le textile attend son tour

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Après les secteurs du tourisme, de l’événementiel, les parcs d’attractions et les traiteurs qui ont pu bénéficier de contrats-programmes pour la relance de leur activités, plusieurs secteurs continuent de souffrir en silence et attendent que le gouvernement leur porte secours dans ce contexte compliqué marqué par la crise du coronavirus.

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La Covid-19 continue de mettre à mal des pans entiers de l’économie. Si certains secteurs ont réussi à entrevoir la lumière au bout du tunnel avec les contrats-programmes signés récemment, d’autres sont toujours dans le flou total.

C’est le cas du textile. Le secteur est en véritable crise. D’après les récentes statistiques, les exportations marocaines de l’habillement vers les pays de l’Union européenne (UE) ont chuté de 35% au terme des sept premiers mois de l’année, par rapport à la même période de 2019, rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du jeudi 8 octobre 2020. Avec la Tunisie (25% de baisse des exportations), le Maroc demeure le fournisseur du marché européen le plus touché par la crise. Le confinement est évidemment la première raison de cette baisse.

«Il y a eu un arrêt d’activité pendant le confinement, les donneurs d’ordres mondiaux et spécialement les clients du Maroc traversent une mauvaise passe», souligne un exportateur marocain à Médias24. «Au moment du déconfinement, les positions ont été hésitantes. Il y avait un important manque de visibilité. Les donneurs d’ordre ne pouvaient plus se déplacer au Maroc pour voir leurs sous-traitants, vérifier la qualité des marchandises, vérifier la conformité des commandes… un travail qui doit se faire essentiellement en présentiel. Il y a eu aussi des arrêts d’usines à cause des cas de contaminations, ce qui a nui à l’activité de ceux qui avaient des commandes», précise un autre exportateur.

Aujourd’hui, le Comité de veille économique (CVE), mis en place sur instructions duroi Mohammed VI depuis le mois de mars dernier, continue de se réunir pour trouver des solutions et sauver les secteurs impactés par la crise. C’était le cas pour le Tourisme en août dernier, puis récemment pour l’événementiel, les parcs d’attractions, les traiteurs… etc.

Le secteur de la métallurgie, un autre « malade »de la Covid

Parmi les autres secteurs impactés par la crise, celui de la métallurgie. Le quotidien Les Inspirations Éco rapporte dans son numéro du jeudi 8 octobre 2020 que le «secteur accuse une perte de 15.000 postes de travail depuis le confinement, auxquels s’ajouteront 10.000 autres, d’ici la fin de l’année». La cause étant la baisse drastique de l’activité en plus de plusieurs faillites attendues pour la filière, qui tourne actuellement à 30% de sa capacité, souligne la même source. Le secteur de la métallurgie contribue considérablement à la baisse duchômage, puisqu’il emploie un nombre important d’effectifs et dépend à 90% des projets et des chantiers.

Dans son éditorial du jour, Les Inspirations Éco rend hommage à ces secteurs qui «tentent tant bien que mal de rester debout et de répondre, du mieux qu’ils peuvent, à leur responsabilité sociétale de préserver l’emploi alors qu’en parallèle, le compteur des charges et des dettes, lui, n’est pas en crise. Il continue de tourner et de cumuler pertes, factures, créances et charges sociales».

Une chose est sûre, ces secteurs comme ceux de l’aéronautique et de l’électroniquedevront par la force des choses se serrer les coudes et réduire les charges en attendant des mesures gouvernementales.

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