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Covid-19 : des batailles remportées mais pas la guerre

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Bien que la pandémie du coronavirus continue de se propager au Maroc, certaines villes ont réussi le défi de la ralentir. C’est d’ailleurs le cas de Fès et de Tanger, qui avaient pourtant connu auparavant des nombres élevés de contaminations quotidiennes. Concernant les vaccins, Saad Dine El Otmani, Chef du gouvernement, a assuré que les conventions signées avec deux laboratoires étrangers permettront au pays de bénéficier de la vaccination dès la fin des essais cliniques. Ces derniers ont déjà été entamés au Maroc, et concernent quelque 600 volontaires.

Les derniers bilans, relatifs à l’évolution du nouveau coronavirus au Maroc, affichent l’amélioration des indicateurs pandémiques de certaines villes du Royaume. Il s’agit notamment de Fès et de Tanger.Selon Les Inspirations Éco, le taux de contamination de la capitale spirituelle est passé de 26,5 cas par jour (pendant la semaine du 5 au 12 septembre) à 18,25 cas par jour (entre le14 et le 17 septembre). «L’anticipation, le suivi du protocole médical et l’approche de proximité sont parmi les facteurs qui ont favorisé la maîtrise de la situation épidémiologique à Fès», explique Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé. En effet, sur les 73 centres de santé de la région Fès-Meknès, les six que compte Fès suivent de très près la population de la ville en effectuant des tests sérologiques en masse. «Cette approche permet une prise en charge des cas positifs dans les plus brefs délais, afin de contenir la propagation», précise le journal.

L’autre success-story du Royaume est celle de Tanger. Dans une interview accordée à Le360, Dr Faouzi Amrani Anouar, chef de service du SAMU à l’hôpital Mohammed VI, a affirmé que la ville du Détroit «est en train de remonter la pente face à la pandémie». Alors qu’elle a dû faire face à plusieurs foyers de contagion et à plus d’une centaine de contaminations quotidiennes à la fin du mois d’août, Tangerrecense désormais une moyenne de 17 à 20infections par jour. Selonle médecin, c’est grâce aux efforts déployés par les autorités et à la large adhésion des Tangérois quant aux mesures de précaution et de protection que la ville a réussi à ralentir l’expansion de la pandémie sur son territoire. D’ailleurs, rapporte LeSiteInfo, suite à cette réduction du nombre des cas positifs à la Covid-19, les autorités locales ont levé mercredi soir les barrages en béton qui étaient érigés dans certains quartiers-clusters de la ville. Toutefois, le chef de service du SAMU a tenu à mettre en garde contre tout relâchement vis-à-vis des consignes de prévention, notant que Tanger «a gagné une bataille, mais pas la guerre».

Le Maroc en quête de vaccins

Bien que Fès et Tanger affichent une nette amélioration de leurs indicateurs épidémiologiques, d’autres villes du Royaume sont toujours confrontées à l’exacerbation de la pandémie de la Covid-19, notamment Casablanca, Kénitra et Salé. En plus d’imposer des restrictions drastiques sur les zones les plus touchées du pays, l’État cherche à assurer son accessibilité au futur vaccin contre le nouveau coronavirus au profit des Marocains, indique H24Info. C’est ainsi que Saad Dine El Otmani, Chef de l’Exécutif, a ouvert les travaux du Conseil de gouvernement, du jeudi 24 septembre, en affirmant que «les conventions signées entre le Maroc et deux laboratoires permettront au pays de bénéficier de la vaccination contre la Covid-19 dès la fin des essais cliniques». El Otmani fait référence au mémorandum d’entente portant sur l’acquisition des vaccins produits par le groupe britanno-suédois AstraZeneca, et le partenariat Maroc-Chine relatif aux essais cliniques du vaccin développé par le laboratoire chinois Sinopharm, et qui concerne quelque 600 volontaires marocains.

Ces deux projets offriront ainsi au Maroc et à ses citoyens davantage de chance d’accès à des doses importantes de vaccins. Avant de passer à leurcommercialisation, l’objectif des deux groupesest aujourd’hui deréussir la phase 3 de leurs essais cliniques et de prouver que les effets secondaires de leurs vaccins sont minimes, explique Professeur Ahmed Aziz Bousfiha, expert en immunologie et chef de service des maladies infectieuses à l’Hôpital d’Enfants Abderrahim Harouchià TelQuel.

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