Campagne céréalière 2019-2020 : la sécheresse entraîne une baisse de 39% de la production
«L’agriculture a accouché d’une campagne céréalière décevante», déplore Les Inspiration Éco dans son numéro du vendredi 4 septembre. Dans un communiqué de presse, daté du mercredi 2 septembre, le ministère de l’Agriculture souligne que la production définitive des trois principales céréales de cette campagnen’a atteint que32 millions de quintaux (Mqx) au Maroc. Ce chiffre indique une baisse de 39% par rapport à la saison précédente, rapporte Challenge, qui note que cette dernière était moyenne (52 Mqx). Le communiqué de la tutelle précise aussi que la production de la campagne 2019-2020 est en baisse de 57% par rapport à une année moyennesous le Plan Maroc vert (75 Mqx).
La même source précise que c’est une enquête réalisée par la Direction de la stratégie et des statistiques qui a dévoilé ces chiffres catastrophiques. L’étudea démontré de plus que la superficie céréalière ensemencée lors de cette saison est de 4,34 millions d’hectares. Et que la production de céréales de blé tendre a atteint 17,7 Mqx, tandis que celle de blé dur s’est élevée à 7,9 Mqx. La production d’orge a pour sa part été de 6,4 Mqx, révèle l’enquête.
La sécheresse à l’origine de ce faible rendement
«La campagne céréalière 2019-2020 a pâti de conditions climatiques particulièrement difficiles», regrette Le360. En citant le communiqué de la tutelle, le journal digital avance que le manque de précipitations a été une raison directe de la faible production de céréales de cette saison. La pluviométriea été caractérisée par une «mauvaise répartition temporelle». Et de souligner que «seul le stade de levée des céréales a bénéficié d’une pluviométrie convenable, tandis que le tallage et la montaison ont souffert de périodes sèches, respectivement de 20 et 40 jours, ce qui s’est traduit par une baisse de la superficie récoltée. L’insuffisance du tallage et de montaison s’est traduite par de faibles rendements des superficies ayant résisté au déficit pluviométrique».
Par ailleurs, le retard des pluies au cours des mois d’avril et de mai a été bénéfique pour les céréales dans les zones de montagne. Cependant,ces précipitations n’ont eu «aucun effet significatif pour les grandes zones céréalières, dont le cycle de production a été déjà achevé», indique Médias24.
De son côté, Morocco World Newsexplique qu’en raison de cette saison décevante, l’Agence nationale des ports du Maroc (ANP) a annoncé, en août dernier,que les importations de céréales du pays avaient atteint 5,9 millions de tonnes au cours des sept premiers mois de l’année, soit une augmentation de 49,8% par rapport à la même période de l’année dernière.
Enfin, la faible pluviométrie de cette année a non seulement provoqué une baisse de la production du pays, mais aussi le taux de remplissage moyen des barrages, qui est passé de 54% en 2019 à45% en 2020.
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