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C’est un Aïd Al Adha au goût de relance économique auquel ont eu droit les politiciens et l’opinion publique cette semaine. Lors de son discours du 29 juillet 2020 prononcé à l’occasion du 21e anniversaire de la fête du trône, le roi Mohammed VI a donné ses instructions pour démarrer un projet ambitieux de relance économique. Ce dernier est boosté par une enveloppe de 120 milliards de dirhams (11% du PIB) injectés dans l’économie nationale. 75 milliards de dirhams accordés par les banques et garantis par l’État à tous les segments d’entreprises impactés par la crise avec des conditions préférentielles (TPME et grandes entreprises) et 45 milliards de dirhams alloués à l’investissement stratégique dans les grands chantiers dans le cadre du «fonds d’investissements stratégiques», rapporte le journal l’Économiste dans son édition du mercredi 5 août 2020.
Ce fonds d’investissements stratégiques est réparti comme suit : 30 milliards de dirhams mobilisés par des institutionnels nationaux et internationaux et 15 milliards financés par l’État dans le cadre de la loi de finances rectificative, rapporte la même source. Le projet décret-loi relatif à la création du fonds d’investissements stratégiques sera examiné et adopté ce jeudi au Conseil de gouvernement qui vient d’être conviqué en urgence. Il sera par la suite transféré au Parlement, puis traité par les commissions parlementaires des deux Chambres la semaine prochaine, souligne le360.
Ce jeudi marquera également la signature du «pacte pour la relance économique et l’emploi». Ce pacte sera signé par le ministère des Finances, le groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Mohamed Benchaâboun a déclaré que ce pacte sera «le fruit d’une ambition commune et partagée par l’ensemble des parties prenantes : l’État et les partenaires sociaux et économiques».
Le journal les Inspirations éco estime dans son éditorial du mercredi 5 août 2020 que même si la réactivité du gouvernement est à applaudir (signature du pacte une semaine après le discours royal), ceci n’est pas un accomplissement en soi. Le quotidien explique que la signature de ce pacte ne représente que le premier jalon d’un vaste projet, devant réorienter l’écosystème économique et social vers des lendemains meilleurs. «Cette feuille de route devrait renforcer notre immunité aux chocs de la pandémie, ou à tout autre soubresaut que l’avenir pourrait nous réserver», exprime les Inspirations éco.
Par ailleurs, le quotidien Aujourd’hui le Maroc estime dans son édition du jour que le retour à la normale sur le plan économique n’est pas prévu avant 2022 dans le meilleur des cas. Le journal précise que «d’ici là, il faudra mettre de côté les contraintes et autres impératifs classiques en matière de fondamentaux macro-économiques et se concentrer sur l’essentiel qui est la survie et le sauvetage d’un plus grand nombre de secteurs».
Un souhait porté par toute une nation guidée par le roi Mohammed VI. Dans son récent discours, le souverain avait indiqué que ce plan devrait permettre «aux secteurs de production de se remettre d’aplomb, d’accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenus». C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
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