Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Économie / Finances publiques : le déficit s’établit à 29 milliards de DH à fin juin

Finances publiques : le déficit s’établit à 29 milliards de DH à fin juin

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

En raison de la crise économique provoquée par le coronavirus, le gouvernement va perdre 43 milliards de DH de recettes fiscales en 2020. Le Projet de loi de finances rectificative est en cours d’adoption. En attendant sa publication au Bulletin officiel, le ministère des Finances a publié la situation des finances publiques à fin juin. Le déficit budgétaire s’est ainsi établi à 29,1 milliards de DH en aggravation de 3,6 milliards de DH par rapport à fin mai.

Temps de lecture : 2 minutes

L’actualisation des hypothèses de la Loi de Finances 2020 suite à la pandémie du coronavirus aboutit à une prévision de baisse de 5% de la croissance et un déficit budgétaire qui s’établirait à 7,5% du PIB. À mi-parcours, le déficit budgétaire s’est établi à 29,1 milliards de DH en aggravation de 3,6 milliards de DH par rapport à fin mai. Dans le détail, les recettes ordinaires ont fléchi de 10,5%. Hors recettes de privatisation, la baisse se situe à 8%. Le gouvernement a reporté les opérations de privatisation à 2021 et 2022 compte tenu du contexte. Il avait budgétisé 3 milliards de DH.

Fort impact sur les recettes

À fin juin, les recettes fiscales ont totalisé 100 milliards de DH en baisse de 8,5%. L’impôt sur les sociétés est épargné parce que les recettes sont stables à 25,3 milliards de DH. Par contre, toutes les autres rubriques sont en baisse. L’impôt sur le revenu a diminué de 6,8% à 21,2 milliards de DH. La baisse de la consommation a entraîné une réduction de 10,6% de la TVA à 26,4 milliards de DH. Idem pour la TIC qui a reculé de 13,7%.

De leur côté, les recettes non fiscales ont décroché de 25% en raison du report des opérations de privatisation. Par ailleurs, les revenus issusdes établissements et entreprises publics (recettes de monopole) se sont limités à 1,1 milliard de DH au premier semestre contre 4,6 milliards de DH à la même période l’année dernière. Cela correspond à un taux de réalisation de 9,1% par rapport à la loi de finances 2020 (12,2 milliards de DH). Le Projet de loi de finances rectificative a révisé ces recettes à 14,7 milliards de DH. Par ailleurs, les dons au Fonds Covid totalisaient 33 milliards de DH à fin juin.

Les dépenses ordinaires se sont inscrites en hausse de 7,1 % ou 8 milliards de DH par rapport à la même période de l’année 2019 et font apparaître un taux d’exécution de 50,2%. L’investissement affiche une baisse de 4,5% par rapport à fin juin 2019, se situant ainsi à 31,3 milliards de DH, avec un taux d’exécution de 44,5%.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilier

Acheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi…

Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburants

Le Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio…

Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaine

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis…

Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice sociale

Dans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature…

Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumes

Le Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a…

Agriculteurs français : verts de jalousie, ou rouges de fureur ?

La tomate marocaine fait décidément peur. Pas aux acheteurs, non, ces derniers la consomment généreusement. Son prix accessible, en fait la …

SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agriculture

Selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé…

2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficiles

L'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire