Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
La nouvelle de l’aide étatique à la Royal Air Maroc (RAM) a été annoncée mardi par le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, au Parlement. Une nouvelle qui a fait du bruit au sein de la sphère économique du Maroc, mais aussi dans les médias. Ce jeudi 16 juillet 2020, le journal l’Économiste précise dans son éditorial du jour que la RAM bénéficie de «la plus coûteuse de toutes les aides publiques anti-coronavirus». Et ce n’est pas faux, les 6 milliards de dirhams de la RAM représentent environ 37% d’un plan de relance de 16 milliards de dirhams d’aide étatique accordés aux entreprises publiques et établissements en difficultés (ONDA, ONMT…etc.). La même source ajoute que la compagnie est constamment en difficulté, grave ou moins grave, ou très grave comme en ce moment et que le virus n’a fait que donner un coup de pouce à des gestions aléatoires.
Selon le journalLes Inspirations Éco, qui cite une source gouvernementale, la RAM ne verra pas ses caisses renflouées immédiatement ni intégralement par les 6 milliards de dirhams. Elle devrait contracter auprès du marché financier, «des crédits avec intérêts d’un montant de 2,6 milliards de dirhams. Donc l’État ne fera qu’être garant au cas où RAM serait défaillante au niveau du paiement des échéances du crédit».
Le journal souligne que la compagnie n’aura pas non plus droit à des «dons» de l’État, et ne puisera pas dans la poche du contribuable. Quant aux 3,4 milliards restants, «ils ne seront pas débloqués dans l’immédiat».
Rappelons que pour atténuer l’impact de la crise, Royal Air Maroc avait annoncé un plan d’austérité avec le licenciement de plus de 858 personnes, dont 180 pilotes, ainsi que le licenciement économique des salariés ayant moins de 3 ans d’ancienneté. La RAM a également privilégié les départs volontaires en faveur des salariés âgés de 55 ans et plus, avec au moins une quinzaine d’années d’expérience. La compagnie aérienne n’avait pas d’autres choix pour survivre.
Une réouverture des lignes pour renflouer les caisses
Il y a quelques semaines, la Royal Air Maroc a rouvert la réservation des vols internes pour promouvoir le tourisme durant cette période estivale. Ce mercredi, la compagnie nationale a annoncé dans un communiqué avoir fixé les tarifs pour les liaisons internationales relancées cette semaine au profit des MRE, des étrangers résidents au Maroc et des Marocains bloqués à l’étranger.
Ainsi, les tarifs des vols reliant le Maroc aux destinations de l’Europe de l’Ouest sont proposés «dans des fourchettes allant de 2200 dirhams TTC à 4000 dirhams TTC (aller simple en classe économique). Quant aux vols en Afrique, ils sont commercialisés «dans des fourchettes allant de 3500 dirhams TTC à 5500 dirhams TTC (aller simple en classe économique)».
Les vols reliant le Maroc et l’Amérique du Nord sont proposés aux tarifs fixes de 6500 dirhams TTC (aller simple en classe économique sur la liaison Casablanca- Montréal) et 8000 dirhams TTC (aller simple en classe économique sur la liaison Casablanca- New York).
Temps de lecture : 4 minutes
Finances publiques 2024 : ce que les chiffres nous révèlentLa note de conjoncture de la direction des études et des prévisions financières (DEPF) a révélé que le déficit budgétaire a atteint 47,3 mil… |
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |