Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le HCP confirme le coup de froid sur la croissance. Le PIB va décrocher de 5,8% selon l’institution. La pandémie du coronavirus et la sécheresse sont les deux facteurs qui influencent l’activité. La campagne céréalière est nettement en dessous de la normale pour la deuxième année consécutive. En outre, la crise sanitaire provoquée par le coronavirus a mis l’économie mondiale à mal. Selon les dernières estimations, le PIB mondial va reculer de 4,9%. Le confinement et les mesures d’urgence sanitaires vont entrainer une contraction de 11,9% du commerce mondial.
La reprise dès 2021
Toutefois, une reprise est attendue dès 2021. Le commerce mondial augmenterait de 8% en 2021. La croissance mondiale devrait se redresser de 5,4% soutenue par la relance budgétaire importante et par la poursuite de l’assouplissement de la politique monétaire. La croissance marocaine devrait suivre le même mouvement avec un rebond de 4,4% selon le HCP. Il faudra pour cela bien négocier 2020 et limiter les répercussions du coronavirus sur l’activité.
Le PIB non agricole baissera de 5,3% après une hausse de 3,7% en 2019. La situation économique et les difficultés des entreprises engendreront une forte augmentation du chômage. Même si les mesures de soutien du gouvernement permettent de limiter les conséquences, le taux de chômage atteindrait 14,8% soit une dégradation de 5,6 points selon le HCP.
Un fort impact sur le budget et l’endettement
Par ailleurs, la pandémie et le gel de l’activité économique nationale durant la période de confinement, devraient induire des effets néfastes sur le budget de l’État en termes de recettes fiscales. Les mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du virus devraient engendrer des dépenses supplémentaires aux charges ordinaires. En conséquence, le déficit budgétaire devrait s’accentuer en 2020 pour atteindre près de 7,4% du PIB. Pour financer le déficit, l’État va augmenter ses emprunts portant l’endettement du Trésor à 74,4%. En tenant compte de la dette extérieure garantie, la dette publique globale dépasserait 90% du PIB.
Temps de lecture : 2 minutes
Finances publiques 2024 : ce que les chiffres nous révèlentLa note de conjoncture de la direction des études et des prévisions financières (DEPF) a révélé que le déficit budgétaire a atteint 47,3 mil… |
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |