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Banques : hors crédit de trésorerie, l’activité en baisse

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Tous les réseaux bancaires sont concentrés aujourd’hui sur la commercialisation des crédits Damane Relance. Selon les estimations de CFG Bank, la production de ces crédits devrait atteindre 68 milliards de DH. Avec la réouverture progressive de l’économie et sans deuxième vague de contamination, l’encours des crédits bancaires augmenterait de 3,7%, dont une hausse de 11% des créances en souffrance à 76 milliards de DH.

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Depuis le 15 juin, les banques ont commencé à commercialiser les produits Damane Relance et Relance TPE. Ce sont des crédits destinés au financement du besoin en fonds de roulement des entreprises. Parmi les conditions, au moins la moitié du crédit doit être affectée au règlement des fournisseurs. Le crédit est remboursable sur 7 ans dont un différé de 2 ans maximum à un taux plafonné à 3,5%. Tous les réseaux bancaires sont concentrés aujourd’hui sur ce produit.

Les prévisions de CFG Bank

Selon les estimations de CFG Bank, la production de crédit Damane Relance et Relance TPE devrait atteindre 68 milliards de DH. Avec la réouverture progressive de l’économie et sans deuxième vague de contamination, l’encours des crédits bancaires augmenterait de 3,7% pour s’établir à 950 milliards de DH selon la banque. Elle est bien plus optimiste que Bank Al-Maghrib qui prévoit une hausse de 1,9% du crédit en 2020 puis 2,6% en 2021. Cette année, la croissance sera essentiellement tirée par le soutien à la trésorerie des entreprises. L’augmentation de 34 milliards de DH de l’encours prévu par CFG Bank englobe une hausse de 39 milliards de DH des crédits de trésorerie et de 8 milliards de DH des créances en souffrance. Par contre, les encours des crédits à l’équipement et immobiliers vont accuser des baisses de 6 milliards DH chacun alors que le total des prêts à la consommation reculerait de 2 milliards de DH.

La crise sanitaire aura de fortes répercussions sur le portefeuille des banques. Les créances en souffrance atteindraient 76 milliards de DH en fin d’année soit une hausse de 11%. Le taux de créances en souffrance se dégraderait de 1 point à 8,5%. Le plus gros du risque proviendrait des entreprises dont les impayés augmenteraient de 5 milliards de DH. L’exposition des banques aux secteurs les plus touchés par la crise (Bâtiment et travaux publics, Commerce, Hôtels et restaurants, Textile…) s’élève à 236 milliards de DH, soit 26% de l’encours global des prêts. Du côté des ménages, les impayés s’accroîtraient de 2 milliards de DH.

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