Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Économie / Finances publiques : le Fonds Covid-19 limite le dérapage du déficit

Finances publiques : le Fonds Covid-19 limite le dérapage du déficit

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

Le ministère des Finances et la TGR ont fait le point sur la situation des finances publiques à fin mai. Il en ressort un déficit budgétaire de 25,5 milliards de DH contre 19,5 milliards de DH à la même période l’année dernière. La situation aurait été pire sans l’apport du Fonds de gestion du Covid-19 qui a couvert 15 milliards de DH de dépenses à fin mai. Sans le Fonds, le déficit aurait été de 43,6 milliards de DH.

Temps de lecture : 2 minutes

Comme partout dans le monde, les gouvernements ont engagé des montants colossaux pour préserver leurs populations et leurs économies de la crise sanitaire et économique. Certaines de ces mesures ont une incidence sur les recettes et d’autres font flamber les dépenses. En conséquence, le déficit budgétaire va déraper dans plusieurs pays.

Les finances publiques affectées par le Covid-19

Le ministère des Finances et la TGR ont fait le point sur la situation des finances publiques à fin mai. Selon la source, la situation diffère. Le Ministère des Finances présente les résultats de l’exécution des prévisions de la Loi de Finances alors que la TGR donne une situation comptable, précise le ministère des Finances dans son communiqué. Selon ce dernier, le déficit budgétaire s’est établi à 25,5 milliards de DH contre 19,5 milliards de DH à la même période l’année dernière. La situation aurait été pire sans l’apport du Fonds Covid-19 qui a couvert 15 milliards de DH à fin mai. Les ressources disponibles s’élèvent à 18 milliards de DH. Sans le Fonds Covid-19, le déficit aurait atteint 43,6 milliards de DH.

Après cinq mois, les recettes ordinaires se sont inscrites en baisse de 10%. Tous les postes sont en baisse. Les impôts les plus importants comme la TVA et l’lR baissent de 10%. L’impôt sur les sociétés a lui reculé de 4%. Les droits de douane ont diminué de 6,7%, alors que les taxes intérieures de consommation ont chuté de 16,8%. À l’inverse, les dépenses ordinaires sont en hausse de pratiquement 11%. À fin mai, les charges de personnel qui incluent les charges sociales ont augmenté de 10,8%. Les dépenses au titre des subventions sont-elles restées stables par rapport à la même période l’année dernière.

Le gouvernement élabore en ce moment une loi de finances rectificative. Celle-ci va prendre en compte la nouvelle donne imposée par la pandémie.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salaires

L'accord conclu par le gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central a marqué une avancée dans l'amélioration des …

Automobile : comment le Maroc met la gomme à l’export

Le Maroc a réellement pris un tournant historique. Son secteur automobile brille de mille feux. Surtout à l’export, où le pays se positionne…

Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilier

Acheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi…

Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburants

Le Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio…

Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaine

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis…

Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice sociale

Dans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature…

Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumes

Le Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a…

Agriculteurs français : verts de jalousie, ou rouges de fureur ?

La tomate marocaine fait décidément peur. Pas aux acheteurs, non, ces derniers la consomment généreusement. Son prix accessible, en fait la …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire