Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
A l’image du secteur du tourisme, la filière automobile passe par des moments très difficiles dont les répercussions pourraient être lourdes de conséquence sur l’économie. Le secteur pèse 142 milliards de DH de chiffre d’affaires et emploie 250.000 personnes. Il représente 6% du PIB. C’est le premier exportateur du Maroc en volume (60% du chiffre d’affaires du secteur est réalisé à l’export).
Les aides des États aux constructeurs vont s’accompagner d’engagement ferme de ces derniers sur les questions écologiques notamment. En outre, il n’y a pas de restructuration heureuse et le prix pourrait être la destruction de milliers d’emplois. Raison pour laquelle les décisions de ces derniers jours en France concernant le secteur préoccupent ici aussi en raison de la présence de Renault et de PSA.
Le groupe Renault vient d’annoncer un plan d’économie de 2 milliards d’euros sur trois ans pour faire face à la crise. Cela se traduira par une réduction de la capacité de production de 700.000 véhicules. L’augmentation de sa capacité de production au Maroc est d’ailleurs gelée et le projet d’extension de son usine marocaine suspendu, nous apprenait Laquotidienne hier soir. Les mesures drastiques toucheront aussi les lignes de production en Roumanie.
Un secteur d’exportation en pleine transformation
Pour le Maroc, c’est le premier secteur exportateur qui est menacé. Surtout, la filière automobile est l’une des vitrines de l’industrie marocaine à l’étranger. La capacité à attirer plusieurs géants mondiaux dans l’automobile mais aussi dans l’aéronautique est l’une des réussites des plans sectoriels mis en place ces dernières années.
La pandémie Covid-19 est venue se greffer aux difficultés d’un secteur qui fait face à des transformations structurelles majeures. Il y a d’abord les enjeux écologiques et énergétiques. D’ailleurs, la crise est une bonne opportunité pour les États de pousser les constructeurs à fabriquer des voitures moins polluantes en contrepartie de leurs aides. Les projets de voitures électriques se multiplient mais, la rentabilité de ces modèles dépendra du développement des infrastructures et des prix des batteries notamment. Cependant, négliger les mutations qui touchent le secteur serait une erreur stratégique.
Par ailleurs, les constructeurs historiques doivent s’adapter à la concurrence disruptive d’acteurs issus d’autres secteurs (notamment sur les voitures autonomes). Les habitudes des consommateurs évoluent rapidement avec aujourd’hui un intérêt fort pour les véhicules connectés. Cela va crée des opportunités pour les géants de la Tech par exemple.
Temps de lecture : 3 minutes
Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilierAcheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi… |
Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburantsLe Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio… |
Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaineLe Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis… |
Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice socialeDans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature… |
Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumesLe Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a… |
Agriculteurs français : verts de jalousie, ou rouges de fureur ?La tomate marocaine fait décidément peur. Pas aux acheteurs, non, ces derniers la consomment généreusement. Son prix accessible, en fait la … |
SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agricultureSelon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé… |
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |