Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Après la concrétisation et l’application de la première augmentation du SMIG en juillet 2019, le passage de la seconde augmentation prévue au 1erjuillet 2020 risque d’accuser du retard. En effet, la CGEM a annoncé ce mercredi 27 mai lors d’un point de presse fait par visioconférence qu’elle a envoyé une lettre officielle avec pour objet une demande du report de la seconde tranche du SMIG, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du jeudi 28 mai 2020.
«Nous demandons le report à une date ultérieure de cette hausse du SMIG, car nous sommes actuellement dans une logique de préservation des emplois et des entreprises. Nous comptons faire cette augmentation, toutefois la conjoncture actuelle fait qu’elle doit être reportée à une date ultérieure», a précisé Chakib El Alj, président de la confédération générale des entreprises du Maroc.
Un rappel des engagements
L’augmentation du SMIG est l’une des actions du pacte social tripartite signé en avril 2019 entre la CGEM, les partenaires sociaux et l’État. Dans ce sens, le patronat regrette que les engagements du gouvernement n’aient pour l’heure pas été tenus.
Hicham Zouanat, président de la commission sociale au sein de la CGEM a expliqué que «le patronat s’était engagé dans la signature de ce pacte social à appliquer trois mesures : une hausse du SMIG de 5% en juillet 2019 (validé), une hausse des allocations familiales (validé), et une hausse du SMIG de 5% en juillet 2020 (demande de report), tandis que l’État et les partenaires sociaux s’étaient engagés à promulguer avant fin 2019 la loi organique sur la grève, publier le décret sur les contrats à durée déterminée et lancer les consultations pour l’amendement du Code du travail», souligne Hicham Zouanat, dans une déclaration relayéepar Medias24.
Le représentant du dialogue social au sein du patronat affirme que la confédération a tenu pour l’heure deux de ses trois engagements alors que le gouvernement et les partenaires sociaux n’en ont tenu aucun. «Nous demandons le report de cette augmentation jusqu’à ce que les autres parties remplissent leurs engagements», déclare Hicham Zouanat.
La CGEM a également profité de sa e-conférence de presse pour présenter sa vision et sa réflexion sur le plan de la relance économique. Le patronat estime le coût global de cette relance entre 80 et 100 milliards de dirhams, dont plus de la moitié pour couvrir la garantie « Damane Relance ». Chakib El Alj reste tout de même optimiste et estime que le Maroc dispose de tous les atouts pour transformer cette crise en opportunité, rebondir et se positionner comme une économie à fort potentiel de développement.
Temps de lecture : 3 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |