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Pour faire face à la crise engendrée par la pandémie coronavirus, le Maroc a très rapidement mis en place un fonds destiné à la gestion de la pandémie d’un montant initial de 10 milliards de DH. La solidarité nationale a permis de multiplier par 3,5 la taille de ce fonds selon les dernières informations disponibles.
Le gouvernement, à travers la Caisse centrale de garantie (CCG), a également instauré un fonds de garantie (Damane Oxygène) afin de couvrir à hauteur de 95% les crédits de trésorerie dont les entreprises touchées par la crise auront besoin pour passer le cap. Malgré cette garantie, certaines banques exigeaient des sûretés supplémentaires, ont rapporté différents journaux.
LE CVE clarifie les choses
Dans ce contexte, le dernier Conseil de veille économique (CVE) a annoncé la révision et l’assouplissement de Damane Oxygène. Ce changement rentre aussi dans le cadre des mesures de relance de l’économie. Il favoriserait une amélioration des conditions d’accès au financement pour le redémarrage en faveur des TPE, des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ainsi donc, Damane Oxygène sera prorogé jusqu’au 31 décembre et plus aucune garantie supplémentaire ne sera exigée aux entreprises éligibles. Jusqu’ici les mesures de soutien couvrent les professionnels, les ménages, les TPE, PME, ETI.
Cependant, certaines grandes entreprises sont également durement affectées par la crise. Celles-là (entreprises réalisant un chiffre d’affaires de plus de 500 millions de DH) seront intégrées dans un dispositif approprié pour le financement de la relance. Les mécanismes et les modalités opérationnelles de ce dispositif seront finalisés incessamment par un comité constitué par le Ministère de l’Économie des Finances, Bank Al Maghrib, la CGEM et le GPBM.
Les entreprises publiques ne seront pas en reste. Certaines sont fragilisées par la crise et la plus visible aujourd’hui est Royal Air Maroc. Comme pour les compagnies étrangères, l’État devra trouver les mécanismes adéquats pour permettre au transporteur national de se relever de cette crise qui a déjà fait énormément de dégâts dans le secteur aérien à l’international.
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