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Comité de veille économique : des mesures attendues pour la relance économique

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Gros plan

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Le Comité de veille économique (CVE) devra se prononcer lors de ses prochaines réunions sur les mesures élaborées pour la relance de l’économie nationale. Un plan pour chaque département sera dévoilé selon les caractéristiques et les spécificités de chacun des secteurs impactés par la pandémie du Covid-19.

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Après les premières mesures sociales et économiques, le CVE s’apprête à annoncer de nouvelles dispositions afin de relancer la machine économique nationale. La prochaine réunion du Comité de veille économique, prévue le 8 mai,se penchera spécialement sur les solutions de financement long terme et leurs adaptabilités à chaque secteur, rapporte le journal les Inspirations éco dans son édition du lundi 4 mai 2020.

Plusieurs professionnels de différents secteurs économiques ont exprimé leur espoir de voir le gouvernement atténuer leur souffrance, notamment avec une réduction des délais de paiement. La prochaine réunion du Comité est donc très attendue.

Des plans différents selon les secteurs

Dans une interview accordée au site Eco Actu, le ministre de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’administration a indiqué que «les critères déterminant le choix des secteurs et des filières aptes à redémarrer sont laissés au pouvoir discrétionnaire des ministères sectoriels de tutelle en cohérence avec le schéma de déconfinement qui sera retenu». Le ministre souligne que «l’ampleur et la profondeur du choc sanitaire demeurent très différenciées d’un secteur à l’autre au même titre que les schémas de reprise et la vitesse de normalisation».Il affirmeque toutes les propositions qui seront faites dans le cadre des plans sectoriels seront examinées dans le cadre des travaux du CVE. La date limite convenue par le Comité pour la finalisation des plans est fixée pour le 12 mai.

Il faut souligner que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) compte prêter main-forte au CVE dans l’élaboration de cette mission. Benchaâboun a demandé au président du patronat, Chakib El Alj, d’entamer le processus de concertation avec les fédérations pour enrichir la réflexion autour des plans sectoriels qui seront élaborés sous la supervision des ministres en charge des secteurs concernés.

D’après le site Challenge, le ministère de l’Économieplanche sur un fonds d’investissement de 25 milliards de dirhams pour accompagner plus d’un millier de PME marocaines dans l’effort de relance de leurs activités au lendemain de la sortie de crise actuelle. Selon la même source, l’État chercherait à mobiliser les fonds nécessaires tandis quela CCG se chargeradesaspects techniques, dont la sélection desgestionnaires professionnels qui auront pour mission de gérer les fonds d’investissement direct.

Loi de Finances rectificative toujours dans le flou

Le passage à une Loi de Finances rectificative est toujours assujetti aux doutes. En effet, ce passage dépendra de plusieurs critères. Benchaaâboun affirme que «le manque de visibilité qui marque l’évolution de l’épidémie, le processus de déconfinement et les risques de deuxième vague sont tous des éléments qui rendent difficile de statuer sur un scénario macro-économique tranché».

Le parti de l’Istiqlal avait insisté surl’urgence d’instaurer une Loi de Finances rectificative dans ces conditions difficiles. Nizar Baraka, chef duditparti, estime que les hypothèses et les équilibres économiques et financiers, sur lesquels sont basésla Loi de Finances en vigueur, sont dépassés et qu’il est nécessaire de redéfinir les priorités des politiques publiques et de rectifier la Loi de Finances, afin de garantir l’emploi et le pouvoir d’achat des citoyens.

Une chose est sûre, les prochaines semaines seront déterminantes dans le choix du gouvernement. Elles lui permettront de trancher définitivement sur l’instauration (ou pas) d’une Loi de Finances rectificative.

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