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Dès ce lundi les banques vont commencer à instruire les dossiers des ménages et des entreprises impactés par la crise. Les demandes de report sont nombreuses. En plus de cela des milliers d’entreprises auront besoin de financement supplémentaire pour régler leurs charges courtes. Pour faire face à cette vague de demande, les banques peuvent compter sur Bank Al-Maghrib (BAM).
Un soutien inconditionnel de BankAl-Maghrib
BAM a mis à la disposition des banques de nouveaux instruments et a élargi ceux déjà existants pour leur permettre de se refinancer auprès d’elle sans contraintes. Les banques commerciales peuvent recourir à l’ensemble des instruments de Bank Al-Maghrib pour se refinancer en dirham et en devises. La durée des refinancements sera rallongée. Pour les crédits aux TPME, les banques peuvent présenter en collatéral les crédits de fonctionnement pour emprunter chez Bank Al- Maghrib, une nouveauté. Tous ces mécanismes permettront aux banques de tripler les ressources mobilisables auprès de Bank Al-Maghrib.
Les banques financent les crédits pour une grande partie avec les dépôts. Aujourd’hui, le ratio de transformation c’est-à-dire crédit/dépôt dépasse 100%. Elles peuvent donc emprunter auprès de la banque centrale, des autres banques ou sur les marchés pour les besoins de leur activité. Parmi ces sources, le taux d’intérêt de la banque central est le plus compétitif. Le taux directeur est à 2%. Pour le dispositif de soutien aux entreprises, les banques vont prendre ce taux de base de 2% auquel elles vont rajouter 2% qui couvriront les charges et la prime de risque. Il s’agit d’un taux exceptionnel en raison du contexte. Certains voudraient des taux plus bas, voire à zéro comme en Europe. Dans sa lettre au GPBM, la CGEM l’avait indirectement suggéré.
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