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Vendredi 13 mars, Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères, s’est entretenu avec Khaled Al-Mishri, président du Haut Conseil d’État (HCS) en Libye. À l’issue de cette réunion, ce dernier a souligné que les initiatives internationales ne seront pas en mesure de trouver une meilleure solution au conflit interne en Libye que celle proposée par l’accord de Skhirat. Il a également précisé que la situation actuelle en Libye ne sera pas résolue par l’ingérence politique internationale.
Tripoli, selon le responsable, a une «feuille de route claire visant à respecter l’accord politique de Skhirat, à organiser un référendum sur la constitution, puis à se rendre aux élections présidentielles et parlementaires dès que possible». Il ajouté que l’accord, «qui est la référence politique de toutes les institutions en Libye, a été conclu sous les auspices et l’étreinte du Maroc» et sous la direction du roi Mohammed VI. Pour Al-Mshiri, son pays est déterminé à ce que l’accord fournit tous les moyens aux Libyens de parvenir à une «solution libyenne-libyenne».
De son côté, Bourita a déclaré que les nombreuses initiatives internationales n’aideront pas à trouver une solution à la crise libyenne, mais contribueront plutôt à la dispersion des efforts. Ces déclarations interviennent au milieu des préoccupations croissantes des responsables libyens alors que plusieurs pays, dont la Turquie et la Russie, interfèrent dans le conflit.
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