Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Ce mardi 10 mars, l’armée américaine a entamé son retrait graduel de deux bases militaires en Afghanistan. Ceci marque «le début du retrait des troupes américaines dans le cadre de l’accord de paix qui autorise les États-Unis et tous leurs alliés de l’OTAN à quitter progressivement» le pays, écrit l’Afghanistan Times. Cette décision a été prise après la signature, le 29 février à Doha, d’un accord historique entre les États-Unis et les talibans, après presque 19 années de guerre. Le texte, signé par les principaux négociateurs des deux parties ennemies, Zalmay Khalilzad côté américain et Abdul Ghani Baradar, le chef militaire afghan appartenant au mouvement taliban, marque le début du processus de paix.
Un accord historique entre les États-Unis et les talibans
Depuis la fin de leur mission de combat en décembre 2014, les 13000 soldats américains déployés en Afghanistan «sont principalement engagés dans le conseil et la formation des forces de sécurité et de défense afghanes», ajoute le quotidien afghan. En marge de l’accord de Doha, les États-Unis se sont engagés à réduire les effectifs de leurs troupes de plus de 4000 hommes, pour les ramener à 8600 d’ici mi-juillet. Selon le texte, le retrait total de toutes les forces étrangères d’Afghanistan sera effectué «au cours des 14 mois suivant la signature de l’accord».
En échange du retrait total des forces américaines et étrangères d’Afghanistan, les États-Unis ont réclamé les garanties des talibans en matière de lutte antiterroriste. Le gouvernement afghan, aux prises avec les divisions nées d’une élection présidentielle contestée, et les rebelles devront lancer des négociations directes. Bien que les Américains se sont engagés à entamer immédiatement un retrait graduel de leurs troupes, leur président, Donald Trump, a prévenu : «si les choses se passent mal, nous y retournerons».
Kaboul prêt à libérer 5000 prisonniers talibans
Par ailleurs, ce mercredi 11 mars, afin de donner le coup d’envoi auxpourparlers historiques avec les insurgés, le gouvernement afghan s’est dit prêt à libérer progressivement 5000 prisonniers talibans, «à condition que la violence diminue de manière importante» dans le pays. Les rebelles doivent également remettre à Kaboul 1000 membres des forces afghanes qu’ils détiennent. Selon France24, le président afghan, Ashraf Ghani, prévoit de libérer 1500 prisonniers talibans à partir du samedi prochain, au rythme d’une centaine de détenus par jour. Après le lancement des discussions entre les autorités afghanes et les talibans, 500 détenus seront ensuite libérés «toutes les deux semaines», jusqu’à parvenir au total prévu.
Cependant, les talibans ont rejeté cette offre, a déclaré Suhail Shaheen, un de leurs porte-paroles, à l’AFP. «Les 5000 prisonniers doivent être libérés en même temps… Cela (devra) se passer avant les discussions inter-afghanes», a affirmé Shaheen. Ainsi, les négociations sur l’avenir du pays, qui devaient démarrer mardi, ont été reportées de facto. Les talibans ont fait de cet échange de prisonniers, qui figure dans l’accord, un prérequis à l’ouverture des discussions de paix inédites.
Temps de lecture : 4 minutes
Maladies respiratoires en Chine, comme un déjà-vu ?Novembre 2023, les images provenant de Chine commencent à inquiéter : les centres de soins sont débordés par le nombre de cas de pneumonie i… |
Gaza au premier jour de la trêveAprès sept semaines de guerre, les Palestiniens de Gaza bombardée accueillent avec des sentiments mitigés la première trêve conclue par le H… |