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Dans une lettre adressée aux présidents des universités, Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, a exhorté les présidents des universités d’interdire l’organisation de manifestations au sein des Universités ou des espaces qui en dépendent. Une mesure, qui selon le ministre, pourrait éviter les incidents tragiques qui se sont déroulés dans certains établissements, ainsi que les affrontements violents qui ont fait plusieurs victimes parmi les étudiants et les forces de l’ordre.
Dans cette même lettre, Amzazi explique que cette décision intervient pour protéger le personnel qui travaille au sein des universités, notamment les cadres administratifs et les étudiants, mais aussi pour amortir l’impact négatif des manifestations sur le bon fonctionnement des facultés. Le ministère appelle, dans ce sens, «à interdire toutes activités, sit-in protestation, quel que soit sont type».
Toutefois, et en ce qui concerne les manifestations scientifiques organisées par les institutions relevant des facultés, le département d’Amzazi appelle les présidents des universités à effectuer «un sondage» préalable, et demander aux organisateurs de fournir tous les éléments nécessaires pour l’organisation de cette manifestation.
Par ailleurs, les étudiants en médecine interrogés par nos confrères de « Hespress », affirment être « choqués » par cette décision prise par leur ministère de tutelle.
«On va organiser des sit-in et on va manifester pour nos droits. La décision du ministère ne va pas nous arrêter», a déclaré Salma, étudiante en médecine à la faculté de Rabat et membre de la commission nationale des étudiants en médecine au Maroc CNEM. Elle poursuit que côté procédure, les étudiants en médecine vont commencer «à déposer des demandes auprès des présidents de l’Université». « S’il y a une quelconque répression, c’est leur problème et ça ne passera sûrement pas inaperçu du moment où légalement on a le droit d’organiser des sit-in et tenir des grèves. C’est notre droit», s’indigne-t-elle.
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