Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Une fois n’est pas coutume, Abdellatif Jouahri s’est rendumercredi au parlement afin de prendre part au séminaire de l’économie nationale. Il en a profité pour donner quelques chiffres sur la situation actuelle des banques. Ainsi, le Wali de Bank Almaghrib a souligné que les créances irrécouvrables ont augmenté de plus de 100% au cours de la dernière décennie pour dépasser les 70 milliards de dirhams, rapporte le quotidien arabophone Al Massae ce vendredi.
Jouahri a indiqué que ces créances constituent 7,7% de l’ensemble des créances, soit 10% pour les entreprises et 8% pour les ménages. Il a également souligné que le recouvrement des crédits bancaires n’est pas une tâche facile, en raison des procédures judiciaires qui n’aident pas à la résolution de ce problème.
Selon lui, le taux des créances impayées a atteint plus de 20 % dans les secteurs du textile, du tourisme et des matériaux de construction. Abdellatif Jouahri a, en outre, précisé que les banques sont actuellement « en train d’étudier, sous la supervision de Bank Al-Maghrib, un ensemble de mesures visant à réduire le nombre de créances douteuses, notamment par le biais du processus de cautionnement ».
Connu pour son franc-parler, Jouahri n’a pas hésité à critiquer les parlementaires au sein même de leur enceinte. Il a déclaré que ces derniers ne prêtent pas main-forte au ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, dans le cadre de la réforme du secteur financier, rapporte Assabah dans son numéro du 31 janvier 2019.
La même source affirme que les propos de Jouahri ont provoqué plusieurs réactions de la part des parlementaires notamment celle de Addi Bouarfa, député du PAM. Ce dernier a souligné que l’opposition facilite le passage des projets de loi tandis que la majorité vit des tensions internes qui empêchent l’approbation de ces mêmes textes. Chose à quoi, Jouahri a répondu : « Dans ce genre de cas, l’opposition et la majorité disparaissent, il n’y a plus que le sentiment d’appartenance à la nation qui règne. Sans lui, rien n’est possible ».
Temps de lecture : 2 minutes
Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilierAcheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi… |
Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburantsLe Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio… |
Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaineLe Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis… |
Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice socialeDans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature… |
Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumesLe Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a… |
Agriculteurs français : verts de jalousie, ou rouges de fureur ?La tomate marocaine fait décidément peur. Pas aux acheteurs, non, ces derniers la consomment généreusement. Son prix accessible, en fait la … |
SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agricultureSelon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé… |
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |