Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Après Casablanca, Marrakech, Tanger, Dakhla, Beni Mellal, c’est au tour du centre régional d’investissement (CRI) de Fès-Meknès de tenir son conseil d’administration.L’ordre du jour de cette réunion présidée par le Wali de la région, Said Zniber, a porté sur l’examen et l’approbation des projets de budget, sur la présentation du statut de l’organigramme et du règlement intérieur du centre.
Nommé à la tête de ce centre, Yassine Tazi aura pour mission de transformer le CRI en un établissement public. Ce conseil, comme ceux des différentes villes ayant tenu leurs conseils la semaine dernière, s’inscrit dans le cadre de la loi 47-18 portant sur la réforme des CRI, souligne Les Inspirations Éco. Cette réforme instaurée et publiée au bulletin officiel en février 2019 a pour objectif principal l’amélioration du climat des affaires. Cela passe par la promotion de l’investissement, la simplification des procédures y afférentes et l’amélioration de l’attractivité de la région et de sa compétitivité économique.
Selon Médias24, la mise en œuvre des « CRI nouvelle génération » durera jusqu’en 2021. La même source présente le mode de fonctionnement et les missions de ces centres. Il en ressort que ces centres seront tous sous la tutelle des walis des différentes régions du royaume. Les conseils d’administration auront lieu trois fois par an et auront pour principales tâches l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME), l’impulsion économique et l’offre territoriale de l’investissement ainsi que le règlement des différends.
Le contrôle de ces centres régionaux d’investissement se fera par le délégué du gouvernement auprès du ministère des Finances et le commissaire aux comptes. Tandis que les commissions d’investissement seront contrôlées par les gouverneurs. Ces derniers sont chargés de faire le suivi des projets d’investissement qui sont en convention avec l’État.
Lors d’une précédenterencontre,le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué que les commissions d’investissement traiteront les dossiers dans un délai maximal d’un mois.Ils remplaceront également les anciennes procédures quidemandaientpar le passé beaucoup plus de temps. Le ministre a également relevé que les décisions qui se prenaient à l’unanimité au niveau de ces centres vont se faire désormais à la majorité. Il a précisé que cette démarche constitue une véritable révolution pour l’administration dans son initiatived’accompagnement de l’acte d’investissement.
Temps de lecture : 3 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |