Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2019/12/11160625/CHINA-900x388.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
La Chine est au coude à coude avec la France pour remporter le marché de la prochaine Ligne à Grande Vitesse (LGV) du Maroc annoncé par le souverain lors de son discours du 6 novembre 2019. Des responsables de la société chinoise « China Railway Construction Corp » spécialisée dans les infrastructures ferroviaires ont rencontré leurs homologues de l’ONCF au Maroc pour étudier tous les détails de ce projet, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition du 6 décembre 2019. La même source affirme que Abdelkader Amara, ministre d’équipement, de transport, de la logistique et de l’eau a déclaré lors de la session des questions orales au parlement, que le projet est en pourparlers avec un pays étranger, sans préciser lequel. Le ministre a mentionné que le projet est toujours dans la phase des « études techniques », et que ces dernières risquent de durer plusieurs années en raison de l’ampleur du projet.
L’Économiste estime de son côté que les coûts compétitifs des entreprises chinoises et leur lobbying intensif au Maroc plaident en faveur d’une LGV « made in China » au Maroc. Le journal affirme que « si cela se confirme, la France et la SNCF risquent de perdre un gros marché dans le Royaume ». Un avis partagé par l’hebdomadaire Maghreb confidentiel. Ce dernier explique que cette situation peut entraver les relations diplomatiques entre les deux pays.Il ajoute qu’elle serait même la raison derrière le report de la visite de Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances, qui était prévue le 23 novembre 2019 au Maroc. Une information relayée en masse par la presse française.
La France, un partenaire stratégique
Partenaire historique du royaume, les entreprises françaises (SNCF-Alstom-Systra-Colas Rail, Thales, Engie Ineo) ont réalisé le premier projet de la Ligne à Grande Vitessede Tanger-Casablanca, lancé en 2011 et inauguré en décembre 2018. Ce projet de grande envergure a coûté 2,1 milliards d’euros (plus de 20 milliards de dirhams), dont 51 % ont été financés par la France (1,1 milliard d’euros).
Ce projet fait aujourd’hui la fierté du royaume. « Il y a bien un avant et un après Al Boraq », se réjouit Amara lors d’un colloque organisé par l’ONCF à Rabat la semaine dernière. Dès sa première année de lancement, Al Boraq a transporté plus de 3 millions de voyageurs avec une moyenne de 8250 voyageurs par jour.
Nul doute que le Maroc souhaite réussir un autre projet tout aussi pertinent. Pour cela, il prendra le temps de choisir ses alliés…
Temps de lecture : 3 minutes
Prévisions du HCP : vers une dynamique de croissance positiveLes prévisions du Haut-Commissariat au Plan (HCP) pour 2024 et 2025 montrent une dynamique économique positive, malgré des défis persistants… |
Augmentation des salaires dans le public à partir de juilletEn cette période d’été, avoir quelques sous de plus dans sa bourse peut changer la donne. Alors comme convenu lors de la signature de l’acco… |
Saison agricole 2024-2025 : le ministère dévoile des initiatives pour booster l’agricultureÀ l'aube de la saison automnale, le ministère de l’Agriculture a donné le coup d'envoi aux préparatifs de la nouvelle saison agricole 2024-2… |
Affaire La Samir : le CIRDI a tranché, et après ?Très attendu, le verdict du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) a été rendu lundi dan… |
Hydrocarbures : capacité, coûts et concurrence au premier trimestre 2024Le Conseil de la concurrence a publié son rapport trimestriel de l’année, focalisé sur l’activité des neuf sociétés pétrolières engagées dan… |
Tomates : pertes sèches liées à la Tuta AbsolutaLes producteurs de tomates font face à une situation pour le moins inconfortable avec la Tuta Absoluta. Celle-ci ravage les récoltes des cul… |
Les économistes istiqlaliens dévoilent une stratégie pour booster le marché du travailDans un élan de renouveau socio-économique, l'Alliance des économistes istiqlaliens (AEI) a mis en avant un ambitieux plan pour revitaliser … |
Cannabis légal : le Maroc veut tirer parti d’un potentiel énormeLe Maroc se positionne résolument sur le marché du cannabis médical, avec l'ambition de devenir un acteur clé en Europe. Cette nouvelle indu… |