Le Maroc a passé une commande auprès des États-Unisde 36 hélicoptères de combat Apache, dont 12 en option, pour 4,25 milliards de dollars, équivalent à 41 milliards de DH. Le royaume s’est engagé à réglercette facture en plusieurs tranches conformément au contrat signé par les deux parties. En 2018, les échanges avec le continent américain ont totalisé 84 milliards de DH, soit 11 % des échanges commerciaux du pays, selon l’Office des changes. Les importations se sont chiffrées à 57 milliards de DH alors que les produits qui prennent la route vers l’Amérique s’élèvent à 27 milliards de DH (29 milliards de déficit commercial).
Sans grande surprise, les États-Unis sont le premier client et fournisseur du Maroc dans la région, avec 38 milliards de DH d’importations et 13 milliards d’exportations. Loin derrière, le Brésil et le Canada complètent ce podium. L’année dernière, les importations d’avions et autres véhicules aériens ou spatiaux ont totalisé 3,6 milliards de DH.
Le Maroc importe surtout des produits pétroliers et agricoles (Maïs, blé, sucre) d’Amérique. A contrario, il y vend principalement les engrais et produits dérivés et, dans une moindre mesure, des composants d’avions et d’autres véhicules aériens ou spatiaux. Clairement, les expéditions du Maroc sur ce continent sont principalement assurées par l’OCP. Les exportations de poissons frais, salés, séchés ou fumés, de conserves de poissons et de crustacés, de conserves de légumes et d’agrumes représentent 2,5 milliards de DH. Dans la balance cela ne pèse pas bien lourd.
Cependant, les exportateurs sur ce continent,en particulier vers les États-Unis ou le Canada, ont du mérite parce qu’ils ciblent des marchés réputés très difficiles. Plus globalement, le Maroc doit diversifier ses exportations et monter en gamme pour essayer de réduire le déficit commercial avec le continent américain. À fin 2018, ce déficit s’établissait à 28,8 milliards de DH, dont 25,2 milliards de DH seulement avec les États-Unis.
La balance avec le Brésil et le Mexique est excédentaire. Derrière la Chine, le commerce avec les États-Unis contribue le plus au déficit commercial qui a atteint 174 milliards de DH à fin octobre 2019. Il sera difficile pour le Maroc de rivaliser avec les deux premières économies de la planète, surtout que l’accès à ces marchés reste très difficile. Cette difficulté est aussi partagée par de grandes économies, mais à des degrés divers. L’une des sources du différend entre les États-Unis et la Chine porte d’ailleurs surce sujet. Toutefois, le Maroc peut mieux faire sur ces marchés et il faut espérer que les visites récentes de représentants américains tels qu’Ivanka Trump ou encore Michael Pompeo permettront l’ouverture d’un dialogue dans ce sens.
Faillites d’entreprises : « les derniers chiffres publiés ne reflètent pas la réalité » (Abdellah El Fergui)
Économie - Le récent rapport de l'Observatoire marocain des TPME révèle l'état alarmant par lequel passent les sociétés marocaines.
Mouna Aghlal - 25 décembre 2024Maroc – Sénégal : un partenariat stratégique pour un avenir partagé
Afrique, Diplomatie, Économie - Le Maroc et le Sénégal réaffirment leur volonté de renforcer un partenariat économique solide, à l’occasion d’entretiens entre Nadia Fettah et Yassine Fall.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Le ministère de l’Équipement accélère les études pour le tunnel d’Ourika
Économie - Le département de Nizar Baraka a annoncé, mardi, que son département travaille activement sur les études finales visant à déterminer le coût global du projet de tunnel d'Ourika.
Rédaction LeBrief - 25 décembre 2024Port de Tanger : les débarquements de pêche reculent de 30% à fin novembre (ONP)
Économie - Les débarquements de la pêche côtière et artisanale au port de Tanger ont chuté de 30% à 3.330 tonnes à fin novembre 2024, selon l’ONP.
Rédaction LeBrief - 25 décembre 2024Adjudication du 24 décembre : souscription de BdT pour 100 MDH (DTFE)
Économie - Un montant de 100 millions de dirhams (MDH) a été alloué en réponse à une offre globale de 2,25 milliards de dirhams, lors de l'opération d'adjudication des bons du Trésor (BdT) tenue ce mardi.
Rédaction LeBrief - 25 décembre 2024Le Maroc vise à atteindre 67% de routes en bon état d’ici 2027
Économie - Actuellement, 64% des routes marocaines sont en bon ou excellent état, l’objectif est d’atteindre un taux de 67% d’ici 2027.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Maîtrise des prix : une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat ?
Économie - L'inflation devrait descendre à 1% en 2024. Quand cette maîtrise de prix sera-t-elle positive pour le pouvoir d'achat ?
Sabrina El Faiz - 25 décembre 2024Coupe du Monde 2030 : 35 villes en plein chantier
Économie - Le Maroc met les bouchées doubles pour accueillir la Coupe du Monde 2030, un événement qui promet de booster le développement à l’échelle nationale.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Compensation : une charge à rallonge
Rédaction LeBrief - 10 juin 2022ANCFCC : bon cru 2020
J.R.Y - 19 mars 2021TPME : hausse des taux d’intérêts
Khansaa Bahra - 11 mai 2021La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024She Impulse : l’AFEM révolutionne l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Économie - L’AFEM a dévoilé, mardi 3 décembre 2024, sa nouvelle feuille de route stratégique baptisée « She Impulse : Créateur de valeurs ».
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Tourisme marocain : entre traditions et nouvelles ambitions
Économie - Entre la montée en puissance du tourisme interne et l’importance accrue du tourisme culturel, le Royaume repense son approche pour s’adapter à la demande croissante.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024