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Le Roi Mohammed VI a choisile profil « idéal » pour mener à bien la structure du nouveau modèle de développement. L’annonce a été dévoilée mardi après-midi dans un communiqué du cabinet royal. Ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa devra donc quitter son poste à Paris pour s’installer à Rabat afind’assumer ses nouvelles prérogatives à la tête de la commission spéciale du nouveau modèle de développement.
« Cette nomination royale remet en selle l’ancien ministre de l’Intérieur, dont les capacités et les potentialités étaient sous-utilisées en tant qu’ambassadeur du Maroc en France », estime L’Économiste dans son édition du 21 novembre 2019. Le quotidien, qui souligne que l’homme « s’appuiera sur l’expertise du technocrate et le tact du diplomate », révèle que Benmoussa « sait fédérer autour de lui et organiser le travail pour tirer le meilleur de ses collaborateurs ». La même source rappelle que ce dernier avait « réussi à placer le conseil économique, social et environnemental (CESE) sur une orbite en montrant sa capacité à fédérer les groupes pour prendre la bonne direction ». L’Économiste considère enfin que « l’expérience de Chakib Benmoussa au département de l’Intérieur, en tant que secrétaire général et par la suite en tant que ministre qui avait organisé des élections communales et législatives, lui sera d’une grande utilité ».
Par ailleurs, Les Inspirations éco a réservé son édito du jour au nouveau modèle de développement. Le quotidien estime que ce projet est « l’affaire de tous, et tous les Marocains sont appelés à y contribuer ». L’édito invite toutes les institutions économiques et politiques (partis politiques, les syndicats, CGEM) à s’intéresser au mouvement « Damir » qui selon le quotidien a « établi un diagnostic saillant et a proposé plusieurs solutions idoines » pour le Maroc de demain, «le Maroc que nous voulons». Concernant Chakib Benmoussa, la même source indique que «ce n’est qu’un retour aux questions de développement dont il a été au contact durant ses mandats à l’intérieur et au CESE», il devra désormais « constituer sa commission et installer une méthodologie de travail et un planning pourses livrables », rappelle le quotidien.
« Timing surprenant »
Akhbar Alyaoum considère dans son édition du 21 novembre 2019 que la nomination de Benmoussa était « prévisible ». Cependant, le journal se dit surpris de son « timing ».«Cette nomination devait être officiellement annoncée après la 14e réunion de haut niveau (RHN) entre le Maroc et la France, soit après le 19 décembre 2019». Le journal arabophone, qui a recueilli les témoignages de chercheurs et experts économiques ainsi que des professeurs universitairespour construireson article, souligne néanmoins que le président de la commission spéciale du nouveau modèle de développement dispose de toutes les compétences et ressources nécessaires pour mener à bien sa mission.
Pour rappel, dans son discours royal du 20 août 2019, le Roi Mohammed VI a défini les responsabilités de cette structure. La commission spéciale sera chargée d’une triple mission de « réajustement, d’anticipation et de prospective afin de permettre au pays d’aborder l’avenir avec sérénité et assurance ».
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