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C’est peut-être le bon moment pour concrétiser un investissement locatif ou l’achat d’un logement comme résidence principale. La tendance baissière des taux immobiliers s’est poursuivie au deuxième trimestre. La moyenne s’est établie à 4,82 %. C’est la première fois qu’elle descend sous le seuil des 5 %, selon les informations relevées par la Banque centrale.
La publication des taux débiteurs est un moyen supplémentaire pour les emprunteurs de mettre la pression sur les banquiers pour obtenir des taux compétitifs. La politique monétaire et la concurrence entre les banques ont tiré les taux vers le bas ces dernières années. Une nouvelle impulsion monétaire pourrait encore tirer davantage ces taux à la baisse. Wait and see!
Dans la zone euro par exemple, emprunter à 1 % voire moins pourrait être la norme avec la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Par ailleurs, les banques sont poussées à placer leurs liquidités dans les crédits au lieu de les déposer à la banque centrale qui rémunère les dépôts à des taux négatifs.
Le bon moment pour se décider
Aujourd’hui, les économies pour les emprunteurs peuvent être significatives en fonction de la qualité du dossier. Les banques sont plus enclines à octroyer des crédits, mais elle ne néglige pas pour autant le risque. Le niveau des revenus, la situation matrimoniale, l’apport personnel, la zone de l’investissement… sont des éléments qui peuvent renforcer la qualité du dossier de l’emprunteur. L’apport moyen exigé par les banques se situe autour de 30 % et il peut varier selon la banque. De toute façon, le contexte global est plus favorable aux emprunteurs d’autant plus que les prix des actifs immobiliers sont en baisse depuis le début de l’année. La baisse est certes modeste, mais le comportement des prix varie selon les villes et la localisation des biens.
La détente des taux d’intérêt offre aussi une opportunité pour les propriétaires de renégocier les conditions de leur crédit. C’est une pratique qui n’est pas très développée, mais qui pourrait pour certains dossiers permettre quelques économies. L’âge du crédit et le différentiel de taux sont des éléments importants à prendre en compte avant d’engager une renégociation. Pour les experts, il faut au moins un différentiel de taux de 1 point pour espérer des bénéfices. De plus, le crédit doit être jeune. Il n’y a pas réellement un avantage à renégocier un crédit âgé de dix ans par exemple puisque l’emprunteur paie surtout les intérêts les premières années. Cette période est donc propice pour une éventuelle renégociation, sinon, l’effet est quasi nul après.
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